Falsifier l’histoire et déformer les faits est la mission des généraux pour dissimuler les honteuses défaillances de leur gouvernance

Depuis longtemps, la bande de vieillards dans notre pays sinistré tente, par tous les moyens détournés et les méthodes abjectes, de falsifier l’histoire, de déformer les faits et de s’approprier tous les lieux saints et historiques, ainsi que les prophètes, les messagers, les conquérants et les martyrs. Ils s’efforcent désespérément de fabriquer une histoire à partir de rien, un pur fantasme. Nous, Algériens, ne sommes mentionnés dans l’histoire que comme une région maudite, successivement envahie par des civilisations et des conquérants, héritée d’empire en empire. Aucun prophète n’est descendu parmi nous, nous n’avons pas construit les pyramides, et aucune femme algérienne n’a donné naissance à un combattant héroïque ayant défendu l’Algérie ou conquis les terres des Francs. Tout cela n’est que mensonge et imposture. Nous n’avons pas construit l’arche de Noé, nous n’avons pas vaincu la France, et il n’y a ni la Kaaba honorée ni l’eau de Zamzam jaillissant de notre sol impur. Nous n’étions, et ne sommes encore, que des errants sur cette terre, coupant la route à nos voisins et pillant les richesses des faibles, rien de plus.
Comme le dit un ancien proverbe arabe : « Si tu n’as pas de honte, fais ce que tu veux. » C’est exactement ce que fait cette bande maléfique dans notre pays sinistré. Après que nos imprimeries et bibliothèques ont produit des exemplaires du Coran aux couleurs des homosexuels et des déviants, voilà qu’aujourd’hui elles lancent le « Coran de l’Algérie ». Oui, le Coran, message universel pour le monde entier, est désormais divisé : il y aurait un Coran de la péninsule arabique, un Coran chiite connu sous le nom de « Coran de Fatima », et maintenant un « Coran de l’Algérie ». Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a supervisé à Alger le lancement de deux Corans électroniques, l’un destiné aux aveugles et l’autre, le « Coran de l’Algérie », écrit en calligraphie simplifiée. Ce dernier a été imprimé sous le patronage de l’infâme Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération. Oui, Tebboune, cet homme efféminé qui ne lâche jamais son verre de vin et ne peut se passer de son amant, un chauffeur camerounais, dans ses penchants déviants, veut maintenant offrir au monde un « Coran de l’Algérie » !