La prostitution, le commerce des prostituées, des éphèbes (ghilman) et la promotion du tourisme sexuel ont été des sources de revenus pour notre pays frappé par le malheur depuis l’aube de l’histoire. Avec l’arrivée des premiers occupants, les Romains, ils ont fait de nos femmes leurs prostituées favorites et de nos hommes valeureux des éphèbes et des homosexuels. Ainsi, lorsque l’on observe la propagation du sida, de la gonorrhée et d’autres maladies sexuellement transmissibles dans le pays, ainsi que l’émergence massive de déviances et d’homosexualité, au point que notre pays, l’Algérie, est désormais surnommé « le pays des dix millions de déviants et d’homosexuels » selon des statistiques locales et internationales, cela témoigne de la corruption et de la dépravation auxquelles notre nation est arrivée sous le régime militaire.
Dans ce contexte, le tribunal de Sétif a rendu un verdict condamnant le propriétaire d’un hôtel à cinq ans de prison ferme et son épouse, impliquée dans le proxénétisme pour prostituées et déviants, à trois ans de prison. Ce jugement concerne également leurs complices dans une affaire de constitution d’un réseau de prostitution, de promotion de l’homosexualité et de transformation de l’hôtel en un lieu de traite de « chair humaine » et de commerce d’éphèbes, fils de cette république malheureuse. Cette affaire, qui a constitué un scandale retentissant, concerne un hôtel de la ville de Sétif dont les activités ne se limitaient pas à la prostitution et à la déviance sexuelle, mais incluaient également le trafic de drogue et l’exploitation de mineures. L’enquête, ouverte par la justice la semaine dernière, a vu 19 personnes comparaître devant le juge des comparutions immédiates. Six d’entre elles, dont le propriétaire de l’hôtel, son épouse proxénète et le gérant, amant secret de l’épouse, ont été placées en détention provisoire. Quarante autres personnes, dont 30 jeunes femmes actives au sein du réseau de prostitution, sont impliquées. Le juge a ordonné que les autres accusés soient placés sous contrôle judiciaire.