C’est un véritable tremblement de terre qui a secoué Orlando ce mardi soir. Manchester City, immense favori de la Coupe du Monde des Clubs, a été balayé 4-3 après prolongation par une équipe d’Al-Hilal survoltée. Un match complètement fou, à l’issue tragique pour les hommes de Pep Guardiola, incapables de contenir l’enthousiasme et la détermination des Saoudiens.
Dès le coup d’envoi, City impose son tempo. Bernardo Silva ouvre le score dès la 9e minute, et l’on croit alors assister à une démonstration attendue. Mais Bounou, le gardien d’Al-Hilal, va tout changer. Impérial dans les cages, il repousse toutes les tentatives anglaises et maintient son équipe en vie jusqu’à la pause (1-0).
Puis le scénario devient irréel. À peine revenus des vestiaires, Marcos Leonardo égalise de la tête (46e), avant que Malcom ne crucifie City en contre à la 52e. Pris à froid, les Citizens réagissent rapidement : Haaland remet les pendules à l’heure trois minutes plus tard (55e). Mais la machine s’est déréglée, et rien ne sera plus comme avant.
En prolongation, Kalidou Koulibaly surgit sur corner pour redonner l’avantage à Al-Hilal (94e). Foden égalise à nouveau (104e), mais Leonardo, encore lui, jaillit à la 112e minute pour inscrire le but de la qualification. City pousse, multiplie les occasions, mais se heurte à une défense héroïque et à un Bounou de gala. La désillusion est immense.
Manchester City quitte la compétition par la petite porte, dès les huitièmes de finale, laissant Al-Hilal signer l’un des plus grands exploits de l’histoire récente du football saoudien. Ce succès majuscule propulse les hommes de Jorge Jesus en quarts de finale contre Fluminense, avec des rêves désormais bien réels.
Pour Guardiola et ses hommes, le choc est brutal. Pour Al-Hilal, c’est une page d’histoire qui s’écrit. Le football, une fois encore, a prouvé qu’il ne respecte aucun scénario préécrit.