Dans les derniers développements de l’affaire de la tentative d’assassinat de l’activiste Amir Boukhars, la France a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre d’un diplomate algérien. Selon des sources judiciaires citées par les médias internationaux, ce mandat vise Salah Eddine Selloum, ancien premier secrétaire de l’ambassade d’Algérie à Paris (2021-2024). Le mandat d’arrêt inclut des accusations de « participation à une organisation criminelle terroriste en vue de préparer une ou plusieurs tentatives d’assassinat ».
Le journal international Le Monde a rapporté que les enquêteurs soupçonnent Selloum d’être impliqué dans l’enlèvement du journaliste d’opposition Amir Boukhars en plein cœur de Paris. Ce dernier, connu pour ses critiques virulentes contre la politique du régime des généraux au pouvoir en Algérie, publie quotidiennement leurs secrets, leurs malversations et leurs plans de pillage des richesses du peuple algérien sur les réseaux sociaux. La tentative d’enlèvement a eu lieu en avril 2024 dans la banlieue parisienne. Auparavant, le régime des généraux avait requis l’extradition de ce journaliste libre et opposant, âgé de 41 ans, mais les tribunaux français avaient refusé cette demande en 2022. Les relations entre la France et le régime algérien traversent une crise de longue date, ce qui a des répercussions négatives sur nos ressortissants résidant en France et dans les pays européens, limitant leurs mouvements et les exposant à la menace d’expulsion à tout moment. Récemment, le président français Emmanuel Macron a ordonné au gouvernement d’adopter une position plus ferme à l’égard de l’Algérie et de suspendre l’accord de facilitation des visas entre les deux pays. Par la suite, Slimane Zerkani, vice-président de l’Assemblée populaire nationale (le parlement algérien), a mis en garde contre l’escalade des tensions entre l’Algérie et la France.
