L’attaque armée dans la capitale malienne de Bamako qui a causé la mort du chef de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA ), Sidi Ibrahim Ould sidati, ainsi que la destruction de plusieurs centres de sécurité, indiquent d’une manière ou d’une autre que les parties derrière l’incident, poussent vers la création d’un climat de conflit sectaire, qui aura de graves conséquences sur la scène malienne chargée déjà de crises et de souffrances …
À la lumière de cette atmosphère pleine de tensions sectaires, de nombreuses questions se posent sur l’identité des parties responsables et bénéficiaires de ces attaques et les indications de leur Agenda ainsi que le rôle des forces financières religieuses et politiques dans l’apaisement de l’atmosphère afin d’éviter de tomber dans la marée des conflits sectaires et sortir de ces crises orageuses …
Même si toutes les forces maliennes, les autorités religieuses, politiques et officielles se sont précipitées pour condamner fermement l’attaque, et appeler au calme, et malgré que leurs accord sur l’objectif de l’assistanat du chef de la Coordination des mouvements Azawad au Mali est de provoquer des conflits sectaires et de jeter l’huile sur le feu. Ces forces, analystes et observateurs politiques se sont différaient dans l’analyse et la mise en relation des événements et des parties responsables ou de ceux qui en bénéficiaient.
En effet, de nombreux analystes et observateurs politiques ont estimé que les parties responsable de l’attaque ne veulent pas du bien ni pour le Mali ni pour les Maliens, mais ils servent plutôt leurs propres intérêts et celles des puissances étrangères et de leurs plans dans le pays, et il est claire que l’ombre des «services de renseignements algériens», est derrière le récent incident qui, selon eux, ils ont cultivé un climat sectaire depuis leurs infiltration au Mali il y a des décennies via Al-Qaïda, dont la majorité des dirigeants sont des Algériens et des agents du renseignement algérien.
Les analystes ont souligné dans ce contexte qu’il y a des appels en Algérie à diviser Mali sur une base ethnique et sectaire. Et les experts ont expliqué que cet environnement créé par la France a fait du Mali un terrain frais pour l’intervention des agences de renseignement internationales, dont le service de renseignement algérien, qui travaille notamment dans le nord du Mali.
Les experts ont également souligné que l’incident s’est produit coïncidant avec les négociations bloquées pour former un gouvernement malien «clairement obéissant à la France». Ce qui peut entrainer des répercussions liées à la nature du changement des alliances au sein des forces qui se précipitent vers le pouvoir et qu’elles risquent d’être éliminé par les services de renseignement algériens s’ils ne soutiennent pas la France.