Des journalistes et des défenseurs des droits humains concernés par les affaires locales s’accordent à dire que notre pays, frappé par le malheur, s’est transformé en une sorte de fief féodal où le fort dévore le faible. La justice est devenue un outil entre les mains de la clique des généraux pour se venger des opposants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, qui dénoncent la corruption et le despotisme ayant atteint un niveau sans précédent dans la République, particulièrement après que cette clique du mal s’est jetée dans les bras des chiites perses. Dans le même contexte, on observe que, depuis ce qu’on appelle notre prétendue indépendance vis-à-vis de « Maman France », notre pays martyr ne connaît ni stabilité ni paix, malgré les campagnes médiatiques mercenaires et complices du régime de la clique, qui promeuvent une image falsifiée d’un pays en proie à des vagues successives de violations des droits humains, à une propagation massive de la corruption, de la pauvreté, de la prostitution et des maladies sexuellement transmissibles.
Ce dont on peut le plus parler dans ce cadre, ce sont les crimes organisés perpétrés par les appareils répressifs militaires, en tête desquels les services de renseignement internes et externes, ainsi que la police des généraux, en alliance avec un appareil judiciaire asservi. Ces crimes commencent par des enlèvements, des arrestations arbitraires, des assassinats, la fabrication de dossiers, la falsification d’accusations, la préparation de jugements et de sanctions, jusqu’à l’incarcération d’innocents dans des prisons sur la base de chefs d’accusation fabriqués de toutes pièces, sans fondement dans la réalité. Notre pays, devenu pestiféré, traverse une longue période de répression politique systématique, qui s’est clairement manifestée par une politique d’enlèvements, de tortures et de disparitions forcées au sein d’un réseau de prisons et de centres de détention secrets, maintenus hors de portée de la loi et de toute reddition de comptes. Ces prisons ne sont pas seulement des lieux de détention, mais des outils structurels pour contrôler la société, réprimer toute voix dissidente et consolider la dictature militaire héréditaire. Il est évident que la clique militaire s’est arrogée un pouvoir tyrannique sur un peuple opprimé, gouvernant par la répression et le despotisme après avoir placé ses appareils sécuritaires et de renseignement au-dessus de la loi, pourchassant tous les honnêtes gens, les libres penseurs et ceux qui s’indignent contre sa politique d’appauvrissement et d’affamement.
