Des ridicules images et tristes que l’on voie quotidiennement en Algérie, sont celles des citoyens malheureux dans des files d’attente afin d’avoir l’approvisionnement des produits alimentaires qui commencent de six heures du matin à huit heures du soir. Dans un paysage qui fait rappelle que l’Algérie est un pays frappé par la famine ou par un tremblement de terre ou un ouragan. Mais ce qui est étrange, c’est que ces citoyens qui font la queue, si vous leur demandez où sont les richesses de l’Algérie ? Et où est l’argent du gaz, le pétrole et l’or ? Ils ne peuvent ni répondre, ni discuter de la question où les généraux dépensent l’argent du peuple algérien ? C’est simplement que ces citoyens sont des lâches. Parce que les réalisations de l’équipe nationale de football comptent plus à leurs yeux. Il n’est pas important que les généraux achètent la conscience de certains États microscopiques avec l’argent des citoyens pauvres affamés…
C’est ce à quoi est arrivé le régime des généraux, en termes de décadence et d’actes immoraux. Ils affament le peuple algérien et rachètent les consciences des pays microscopiques et pauvres.
En effet, après la Tunisie, c’est au tour de la Mauritanie, où, avec l’argent du peuple, ils veulent convaincre l’opinion publique internationale avec des mensonges et des rumeurs que nous Algériens ne croyons pas, que l’Algérie est une force de frappe et que sa diplomatie est forte, sans parler des pays étrangers.
Le régime des généraux a, à grand regret, versé des dizaines de milliards de dollars à des agences de relations publiques internationales depuis un demi-siècle pour redorer son image et servir son agenda international. Le résultat final est la famine du peuple algérien, les scandales d’infrastructure, la révélation de la vérité et l’échec des campagnes de désinformation, d’opacité, de distorsion et de propagande. Ce que le régime des généraux n’a pas compris, c’est que la bataille de l’opinion publique ne se gagne pas en mentant, en achetant des créances, en finançant des conférences et en payant des milliards à des agences de relations publiques pour faire passer le vrai au faux.
Puisque ce qui est construit sur le mensonge aboutit à un échec catastrophique et à l’émergence de la vérité, qui est que nous sommes affamés depuis un demi-siècle pour une cause qui ne nous concerne ni de loin ni de près.