La bande des généraux âgés et leurs médias corrompus ne cessent de clamer à qui veut l’entendre que l’Algérie est devenue un modèle en matière de droits de l’homme. Selon eux, les citoyens jouissent pleinement de conditions de vie dignes et d’une liberté d’expression totale, y compris le droit de remettre en question la politique nationale et le pouvoir militaire. Cette Algérie « exemplaire » serait, selon leurs dires, une référence en Afrique et dans le monde. Mais derrière ces slogans pompeux, la réalité est tout autre : répression, torture et élimination des opposants sont le quotidien que ce régime cherche à dissimuler. L’affaire récente impliquant l’opposant Hichem Aboud en Espagne en est une illustration flagrante.
Selon des sources journalistiques espagnoles, la Garde civile a réussi à sauver Hichem Aboud, enlevé à l’aéroport de Madrid par des agents des services de renseignement militaires algériens. Les informations font état de sévices et de tortures infligés à Aboud, retrouvé dans un état critique et transféré d’urgence à l’hôpital. La police espagnole a interpellé quatre agents, spécialistes en exécution, qui auraient pénétré en Espagne avec de faux passeports de différentes nationalités. Une enquête approfondie et des analyses biométriques ont permis de les identifier comme membres des services de renseignement militaires algérien. Leur mission : ramener Hichem Aboud en Algérie, vivant ou mort. Selon leurs aveux devant le parquet espagnol, ils étaient prêts à tout pour accomplir leur mission.
Cette affaire dévoile une facette sombre d’un régime prêt à tout pour maintenir son emprise sur l’Algérie, quitte à éliminer une large part de sa propre population pour piller sans entrave les ressources nationales.