Dans notre pays, nous souffrons depuis des siècles d’une crise d’hommes. C’est pourquoi nous avons toujours été colonisés, des Phéniciens aux Français. Aujourd’hui, comme il n’y a pas d’hommes en Algérie pour s’opposer aux agissements des généraux, ce sont les écoliers, les enfants, qui sont sortis manifester. Les généraux ont arrêté des centaines d’entre eux et en ont expulsé des milliers des écoles, dans un silence général. Pour empêcher l’expansion des manifestations et faire face aux risques d’une révolution populaire potentielle, le régime des généraux a mis en place une stratégie de propagande pour étouffer toute étincelle de colère et l’étouffer dans l’œuf.
La stratégie de propagande du régime des généraux repose sur deux axes : le premier est la promotion de victoires et de réalisations illusoires, et le second est l’enracinement de l’idée d’une menace extérieure, en prétendant que le Maroc en est la source. Ce qui est étrange, c’est que depuis des décennies, on sait que le régime des généraux a toujours été la source de la menace dans la région du Maghreb, en incarnant les ambitions expansionnistes des puissances coloniales comme la France et la Russie… C’est pourquoi, pour distraire le peuple algérien, les porte-voix médiatiques de la machine de propagande des généraux ont récemment commencé à promouvoir des réalisations illusoires sous le mandat du président Tebboune, en parlant de manière excessive et concentrée de projets fictifs et en affirmant que le Maroc s’est approprié le zellige. Cependant, la machine de propagande des généraux n’a pas réussi à embellir la laideur du visage du chien des généraux, Tebboune, et de son maître Chengriha, malgré les termes et expressions étranges qu’ils ont utilisés pour décrire les projets de Tebboune et l’appropriation du zellige marocain dans le logo de la Coupe d’Afrique des Nations. Ce qui est étrange, c’est que tout le monde sait que ce sont les Marocains qui travaillent dans l’art du zellige en Algérie, ce sont les Marocains qui ont restauré et décoré le palais de la Mechouar à Tlemcen, et ce sont les Marocains qui ont orné la Grande Mosquée. C’est pourquoi les porte-voix du régime des généraux tentent de distraire l’opinion publique algérienne avec ces réalisations illusoires à travers la question du zellige marocain, tout en activant les sirènes d’alarme des services de renseignement par crainte d’une montée des sentiments de colère et d’une explosion de la frustration dans la rue en raison de la pauvreté, de la cherté de la vie, et aussi parce que le régime est en tête de la liste des États voyous après la chute du régime du boucher Bachar al-Assad.