L’odeur de la déviance sexuelle et de la prostitution bon marché s’est répandue et propagée au-delà des frontières de notre pays malmené, au point que nous sommes devenus le numéro un mondial en matière d’homosexualité, avec un taux de 13 millions de déviants et homosexuels qui sèment la dépravation sur terre et propagent des maladies sexuelles telles que le sida, la gonorrhée et la syphilis parmi les citoyens, les étrangers et les visiteurs… Des déviants à la tête de l’État, des déviants dans le gouvernement et la police, des homosexuels qui font la promotion de vidéos pornographiques déviantes dans les casernes militaires parmi les valeureux soldats, et d’autres qui exploitent les lieux touristiques et naturels pour attirer les touristes arabes et étrangers dans un chaos généralisé. Dans ce contexte, le citoyen lambda craint d’avoir un enfant en Algérie : si le nouveau-né est une fille, elle est irrémédiablement associée au métier de la prostitution ; s’il est un garçon, il sort pour travailler avec son corps et concurrence sa sœur pour attirer les visiteurs et les étrangers…
L’opinion publique locale a été choquée par ce qui est enseigné aux étudiants et élèves sur des sujets liés à l’homosexualité, à l’éducation à la liberté du corps, du sexe et de la religion. Cela fait suite à la fuite d’un sujet d’examen en langue anglaise dans la faculté des langues étrangères de l’une des universités de la république sinistrée. Cet incident a été considéré comme révélateur de l’ampleur de la normalisation académique avec l’ouverture occidentale à la pornographie et à la liberté sexuelle et religieuse, dans des sujets éloignés des « valeurs morales, sociales et culturelles islamiques ». Après la controverse suscitée par cet événement, la doyenne de la faculté, Nabila Bouayad, est sortie de son silence pour affirmer que « l’administration de la faculté n’agit pas de sa propre initiative ni en se basant sur ses sources islamiques arabes, mais suit des directives et des programmes imposés par le gouvernement qui dirige le pays. Ces programmes et cours sont les mêmes que ceux dispensés en France, en Allemagne, dans les pays occidentaux et aux États-Unis. » Elle a précisé qu’il est nécessaire que les générations futures se libèrent des complexes liés à la religion et au corps, et qu’elles donnent une chance à la pensée et à la réflexion, en prenant l’Occident avancé comme modèle… !
