Pourquoi nos fils et nos filles s’aventurent-ils à traverser les mers, bravant les dangers, dans l’espoir d’atteindre les côtes européennes ? Enfants mineurs, jeunes, adultes, familles avec trois ou cinq enfants, femmes enceintes, mariées ou célibataires : tous cherchent à fuir l’Algérie, un pays qualifié de « terre de mensonges et de chimères ». La population, exaspérée, rejette la politique destructrice des généraux au pouvoir.
Mais le véritable défi pour nos compatriotes en exil réside dans leur difficulté à s’intégrer au sein des sociétés européennes. Faute d’opportunités, certains jeunes, hommes et femmes, se tournent vers le vol ou la criminalité pour subvenir à leurs besoins. D’autres s’adonnent à ce qui est parfois qualifié de « plus vieux métier du monde », la prostitution, ou s’engagent dans des pratiques liées à l’homosexualité. Parmi les communautés immigrées, les Algériens se distingueraient par leur forte implication dans ces activités, selon certaines allégations. On rapporte même que des Algériennes figurent parmi les actrices les plus en vue dans l’industrie pornographique, tant parmi les pays arabes qu’africains. Par ailleurs, un cas extrême a fait parler : un Algérien, présenté comme le premier homme au monde à porter un enfant d’un autre homme, aurait donné naissance à une fille par césarienne. Cependant, cet homme, qualifié de transgenre, serait décédé lors de l’opération et inhumé dans des conditions controversées.
Dans ce contexte, l’Union européenne a intensifié ses mesures contre l’immigration illégale. Selon des données récentes de l’Office européen des statistiques (Eurostat), entre 2017 et fin 2024, plus de 57 000 ordres de quitter le territoire européen ont été émis à l’encontre de ressortissants algériens impliqués dans des activités criminelles, un chiffre record par rapport à d’autres nationalités. Cette politique s’inscrit dans les efforts de l’UE pour limiter l’immigration irrégulière, renforcer le contrôle des frontières et expulser les individus sans statut légal, notamment ceux impliqués dans des délits. En 2024, les expulsions ont connu une hausse significative, les Algériens figurant en tête des personnes reconduites aux frontières. Ce phénomène, selon certains, s’expliquerait par le manque de qualifications éducatives ou professionnelles des migrants, qui se retrouvent parfois contraints au vol, à la criminalité ou à des activités illicites pour survivre. Les arrestations ont ainsi bondi de 23 % par rapport à l’année précédente.
Ce tableau, sombre et controversé, reflète les défis complexes de l’immigration algérienne en Europe, entre désespoir, marginalisation et politiques migratoires strictes.
