Le ministre de l’Éducation nationale, Mohammed Seghir Sadaoui, a ouvert mercredi à Alger la Conférence nationale des directeurs de l’éducation, avec pour ambition d’évaluer l’année scolaire en cours et de bâtir une stratégie pour une rentrée 2025-2026 plus performante. Cette démarche, ancrée dans le programme du président Abdelmadjid Tebboune et la loi d’orientation sur l’éducation, intervient alors que le système éducatif algérien figure parmi les moins performants à l’échelle mondiale. Selon le classement PISA, l’Algérie se retrouve systématiquement dans les derniers rangs, plombée par des faiblesses structurelles, des résultats académiques décevants et une gestion inefficace du secteur.
Sur deux jours, les discussions porteront sur les résultats des examens, valorisant les succès des écoles des cadets de la Nation et de certaines wilayas, tout en s’attaquant aux défis majeurs : surcharge des classes, conditions précaires dans les wilayas du Sud et retard dans la numérisation. La révision du statut des fonctionnaires de l’éducation, notamment des services économiques, est également à l’ordre du jour. Face à un système éducatif en crise, la conférence devra accoucher de recommandations concrètes pour un plan d’action capable de redonner ses lettres de noblesse à l’école algérienne.
