Tous les peuples du monde commencent à comprendre que le peuple algérien est l’un des plus craintifs et peureux de la planète, alors que l’Algérie possède d’immenses richesses en gaz et en pétrole. Cependant, le peuple algérien souffre de la pauvreté et de la faim, en raison de la corruption et de la dictature exercées par le général Chengriha et ses prédécesseurs, des criminels tels que le général Nezzar et le général Toufik. Notre pays, frappé par le malheur, affiche un lourd bilan de répression systématique, de musellement des voix dissidentes et de violations généralisées des droits humains à l’encontre des opposants aux politiques gouvernementales et aux orientations politiques de l’État. Cela a semé la peur dans le cœur des Algériens, les rendant incapables de protester contre le gouvernement.
À cet égard, le général Chengriha a inauguré la saison des incendies avec une odeur rappelant la décennie noire, en provoquant de nombreux feux de forêt dans la région de la Kabylie. Le Centre populaire de soutien aux détenus d’opinion en Algérie a déclaré que les services de renseignement militaire, fondés après l’indépendance par les fils des harkis et devenus la principale autorité responsable des affaires sécuritaires du pays, sont depuis lors un outil majeur de répression contre les citoyens innocents, sans défense, les défenseurs des droits humains et la société civile. Le Centre populaire a précisé que les incendies de forêts en Algérie sont déclenchés intentionnellement par des éléments des services de renseignement pour réprimer et intimider le peuple. De plus, la vaste campagne d’arrestations visant les participants à la deuxième campagne « Manich Radi » a ciblé plus de 760 personnes, dont des avocats, des juges, des étudiants et des intellectuels ayant signé une pétition réclamant des réformes démocratiques et la tenue d’élections présidentielles légitimes et non truquées. Malgré cela, les autorités militaires ont jugé, dès les premiers jours de juin, 295 de ces personnes dans un procès collectif qualifié d’injuste, où elles ont été accusées de terrorisme et de déstabilisation de la République. Ces personnes sont désormais connues sous le nom de détenus de la « campagne Manich Radi ». Des peines de prison allant de 7 à 15 ans ont été prononcées contre 170 d’entre elles, assorties d’une interdiction de voyager après la fin de leur peine, selon la même source. Le Centre populaire de soutien aux détenus d’opinion a également affirmé que les autorités militaires au pouvoir dans le pays ont un bilan chargé de violations graves des droits humains. Depuis la création des services de renseignement militaire, l’appareil sécuritaire de l’État a continué à commettre des violations sévères, y compris des incendies de forêts, des arrestations arbitraires, des disparitions forcées, des tortures et même des exécutions physiques. L’un des cas les plus marquants est l’assassinat brutal et sauvage de l’opposant Mohamed Tamalt, en violation flagrante des droits humains et de la liberté d’expression.
En 2024, cet appareil a tué et enlevé plus de 500 personnes, principalement des habitants du Sud, où les populations vivent dans un isolement total, sans eau, sans électricité ni internet, ce qui facilite les massacres perpétrés par les généraux contre des innocents sans aucun contrôle ni responsabilité.
