La patrouille de la Garde civile Río Tajo, avec 168 migrants à bord, a quitté la baie de Nouadhibou après y avoir été ancrée pendant quatre jours. La Mauritanie a refusé d’accueillir les migrants, ce qui a conduit le navire à mettre le cap sur le Sénégal. L’Association Unifiée des Gardes Civiles (AUGC) a indiqué que la solution convenue était de transférer les migrants au Sénégal, car la plupart d’entre eux venaient de ce pays.
Pendant leur séjour à bord du navire, une attention médicale a été portée aux migrants, en particulier à l’un d’entre eux qui souffrait de déshydratation sévère au moment de leur sauvetage. Des cas d’insolation et de blessures causées pendant la navigation ont également été pris en charge. La Croix-Rouge de la Mer a fourni des couvertures et d’autres équipements pour améliorer les conditions des rescapés.
Le Río Tajo a été aménagé pour protéger les migrants du soleil, et l’équipage a veillé à l’approvisionnement en eau et en nourriture. Des moments de tension ont eu lieu pendant le séjour dans la baie de Nouadhibou, et des tirs dissuasifs ont même été effectués en l’air par les agents. La relation entre l’Espagne et la Mauritanie a été qualifiée d' »excellente », et les autorités espagnoles ont souligné la collaboration dans les patrouilles conjointes et les enquêtes.
La patrouille se dirige finalement vers le Sénégal, plus précisément vers le port de Saint-Louis, où elle devrait arriver mardi après-midi. Le départ a été légèrement retardé pour charger les fournitures nécessaires pour le voyage. Le ministère de l’Intérieur a travaillé dans le cadre de négociations intenses avec les autorités mauritaniennes pour résoudre le conflit et trouver une solution pour les migrants.
Cette situation met en évidence les défis et les complexités liés à la migration et au sauvetage en mer, ainsi que la coopération entre les pays pour aborder ces problèmes.