Ce lundi, la mort du président Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian dans l’accident de leur hélicoptère survenu la veille dans le nord-ouest de l’Iran a été officiellement annoncée. Suite à ce tragique événement, le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a nommé Mohammad Mokhber, le vice-président, comme président par intérim. Cette décision vise à maintenir la stabilité politique du pays en cette période de deuil et d’incertitude.
Les funérailles du président Raïssi sont prévues pour débuter mardi en Iran, tandis que le Conseil de sécurité de l’ONU a observé une minute de silence en mémoire des victimes de l’accident.
Parallèlement, le chef d’état-major des forces armées iraniennes, Mohammad Bagheri, a ordonné une enquête sur les circonstances du crash d’hélicoptère. Dans le même temps, Ali Bagheri, le négociateur en chef iranien sur le dossier nucléaire, a été nommé à la tête de la diplomatie iranienne à titre provisoire.
Des messages de condoléances et de soutien affluent également de la part de la communauté internationale, avec des pays comme la Chine, les Émirats arabes unis, le Qatar, la Russie et la Syrie exprimant leur tristesse et leur solidarité avec l’Iran.
La continuité institutionnelle sera assurée en Iran après la mort du président Ebrahim Raïssi dans cet accident d’hélicoptère. Selon l’article 131 de la Constitution iranienne, en cas de décès du président, ses fonctions sont exercées par le premier vice-président avec l’approbation des dirigeants du pays. Un conseil, composé des chefs du parlement et du pouvoir judiciaire, ainsi que du premier vice-président, doit organiser des élections présidentielles au plus tard 50 jours après l’événement.