Les annonces de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège reconnaissant l’État palestinien ont suscité des interrogations sur leurs implications. Bien que ces pays aient fait part de leur reconnaissance officielle de l’État de Palestine, cela ne signifie pas nécessairement l’établissement immédiat d’ambassades et d’échanges d’ambassadeurs. Les modalités de représentation diplomatique seront plutôt discutées au cas par cas, selon les relations bilatérales entre les États.
En termes concrets, cette reconnaissance de l’État palestinien par ces trois pays ajoute simplement trois nouveaux soutiens à la liste des 140 États qui l’ont déjà reconnu. Cependant, cette démarche n’affecte pas le statut de la Palestine aux Nations unies. Depuis 2012, elle détient le statut d’État observateur non-membre de l’ONU, et seule une décision du Conseil de sécurité pourrait éventuellement lui accorder une adhésion pleine et entière, ce qui avait été bloqué par un veto américain il y a peu.
Il convient donc de voir cette triple reconnaissance de Madrid, Dublin et Oslo comme un geste principalement politique. Il s’agit d’un message adressé aux dirigeants israéliens, affirmant la nécessité d’une solution à deux États entre Israël et la Palestine. Les ministres des Affaires étrangères espagnol, irlandais et norvégien ont souligné l’aspect de justice pour le peuple palestinien lors de cette reconnaissance.
En outre, cette démarche met en lumière le rôle historique joué par la Norvège et l’Espagne dans les négociations de paix au Proche-Orient dans les années 1990. Madrid avait notamment accueilli une conférence de paix en 1991, précédant les accords d’Oslo de 1993.
Cette initiative vise également à encourager d’autres pays à suivre cet exemple ou à prendre position, en particulier dans le monde occidental. La France, par exemple, se trouve dans une phase où la reconnaissance de l’État palestinien n’est plus un sujet tabou, bien qu’elle estime que le moment n’est pas encore approprié pour une reconnaissance officielle.
Avec l’ajout de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège, l’État de Palestine compte désormais 145 reconnaissances sur les 193 États membres de l’ONU, selon les données de l’Autorité palestinienne. Toutefois, cette liste exclut la plupart des pays d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord, ainsi que des pays comme l’Australie, le Japon et la Corée du Sud.
donner titres Les annonces de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège reconnaissant l’État palestinien ont suscité des interrogations sur leurs implications. Bien que ces pays aient fait part de leur reconnaissance officielle de l’État de Palestine, cela ne signifie pas nécessairement l’établissement immédiat d’ambassades et d’échanges d’ambassadeurs. Les modalités de représentation diplomatique seront plutôt discutées au cas par cas, selon les relations bilatérales entre les États.
En termes concrets, cette reconnaissance de l’État palestinien par ces trois pays ajoute simplement trois nouveaux soutiens à la liste des 140 États qui l’ont déjà reconnu. Cependant, cette démarche n’affecte pas le statut de la Palestine aux Nations unies. Depuis 2012, elle détient le statut d’État observateur non-membre de l’ONU, et seule une décision du Conseil de sécurité pourrait éventuellement lui accorder une adhésion pleine et entière, ce qui avait été bloqué par un veto américain il y a peu.
Il convient donc de voir cette triple reconnaissance de Madrid, Dublin et Oslo comme un geste principalement politique. Il s’agit d’un message adressé aux dirigeants israéliens, affirmant la nécessité d’une solution à deux États entre Israël et la Palestine. Les ministres des Affaires étrangères espagnol, irlandais et norvégien ont souligné l’aspect de justice pour le peuple palestinien lors de cette reconnaissance.
En outre, cette démarche met en lumière le rôle historique joué par la Norvège et l’Espagne dans les négociations de paix au Proche-Orient dans les années 1990. Madrid avait notamment accueilli une conférence de paix en 1991, précédant les accords d’Oslo de 1993.
Cette initiative vise également à encourager d’autres pays à suivre cet exemple ou à prendre position, en particulier dans le monde occidental. La France, par exemple, se trouve dans une phase où la reconnaissance de l’État palestinien n’est plus un sujet tabou, bien qu’elle estime que le moment n’est pas encore approprié pour une reconnaissance officielle.
Avec l’ajout de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège, l’État de Palestine compte désormais 145 reconnaissances sur les 193 États membres de l’ONU, selon les données de l’Autorité palestinienne. Toutefois, cette liste exclut la plupart des pays d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord, ainsi que des pays comme l’Australie, le Japon et la Corée du Sud.