Les élections américaines continuent de susciter de vives controverses, notamment avec les récentes accusations de la vice-présidente Kamala Harris envers Donald Trump. Lors de sa visite au cimetière militaire national d’Arlington, Harris a dénoncé ce moment comme une « profanation d’un terrain sacré ». Elle reproche à Trump d’avoir cherché à tirer un avantage politique d’un lieu destiné à honorer les sacrifices des soldats américains.
Harris a fermement condamné la visite de Trump au cimetière militaire d’Arlington, la qualifiant de non seulement irrespectueuse envers les valeurs américaines mais aussi envers les soldats tombés au combat. Elle a déclaré que cette visite ressemblait davantage à une « émission politique » qu’à un hommage sincère, manquant ainsi de respect aux anciens combattants.
L’incident a pris de l’ampleur lorsque les membres de l’équipe de Trump ont été surpris en train de filmer dans la section dédiée aux morts de guerre, malgré l’interdiction stricte de photographier dans cette zone. Cela a conduit à une confrontation avec un employé du cimetière, lequel a tenté de faire respecter les règles, mais aurait été bousculé par l’équipe de campagne de Trump.
Kamala Harris a souligné que cet acte a manqué de respect envers « le sol sacré et l’endroit où nos soldats sont enterrés ». La visite de Trump, initialement prévue pour soutenir sa campagne avant les élections de novembre, s’est ainsi transformée en une dispute publique, opposant l’ancien président à l’armée.
Harris n’a pas mâché ses mots, affirmant que « l’ancien président a commis un sacrilège, tout cela pour un coup politique ». Elle a rappelé que, quelle que soit leur affiliation politique, les Américains doivent s’accorder sur le fait que les anciens combattants, les familles de militaires, et les militaires eux-mêmes doivent être honorés, jamais dénigrés, et toujours respectés.
L’armée américaine a également exprimé son mécontentement face au traitement infligé à l’employé du cimetière, qualifiant l’incident de regrettable. En réaction, l’équipe de campagne de Trump a contre-attaqué en qualifiant l’employé de « méprisable » et en insinuant qu’il souffrait d’une maladie mentale, exacerbant encore les tensions.
Trump a défendu sa visite en expliquant qu’il rendait hommage aux soldats tués lors du retrait chaotique d’Afghanistan, tout en critiquant l’administration Biden pour sa gestion de l’événement. Bien que son équipe ait affirmé avoir obtenu l’autorisation de filmer sur place, Harris a insisté sur le fait que le respect dû aux anciens combattants ne doit jamais être politisé. Cet incident, loin d’être un simple épisode isolé, souligne les profondes divisions qui persistent dans le paysage politique américain, en plein cœur de la course électorale.