Dans une rare apparition publique lors des prières du vendredi à Téhéran, l’ayatollah Ali Khamenei a affirmé son soutien aux frappes de missiles iraniennes contre Israël, les qualifiant de « correctes, logiques et légales ». Cette prise de parole intervient dans un climat de tensions exacerbées entre l’Iran et Israël, suite à l’assassinat du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah. En réponse, l’Iran a lancé près de 200 missiles vers Israël.
Devant une foule nombreuse, Khamenei a réitéré la position de l’Iran en tant que soutien clé des groupes armés comme le Hezbollah et le Hamas dans leur lutte contre Israël. En glorifiant Nasrallah et en réaffirmant le soutien aux groupes de résistance, Khamenei vise à renforcer la position de l’Iran en tant que leader de l’« Axe de la Résistance », une coalition de forces hostiles à Israël et à ses alliés.
Ce discours s’inscrit dans une stratégie plus large, celle de maintenir une pression militaire constante sur Israël tout en consolidant l’influence iranienne au sein du monde arabe, notamment auprès des Palestiniens et des Libanais. L’inclusion de passages en arabe dans son discours renforce cette volonté de rallier les mouvements de résistance régionaux.
L’apparition publique récente de l’ayatollah Ali Khamenei lors des prières du vendredi à Téhéran a été marquée par une volonté manifeste de démontrer que le leader suprême iranien n’est pas caché, notamment après des rapports faisant état de sa mise à l’abri suite à l’assassinat de Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah.
Devant une foule nombreuse, Khamenei a réaffirmé le rôle de l’Iran en tant que soutien essentiel des groupes armés comme le Hezbollah et le Hamas dans leur lutte contre Israël. En rendant hommage à Nasrallah et en soutenant les groupes de résistance, il vise à consolider la position de l’Iran en tant que leader de l’« Axe de la Résistance », une coalition d’alliés hostiles à Israël et à ses alliés. Ce discours s’inscrit dans une stratégie plus large, cherchant à maintenir une pression militaire continue sur Israël tout en renforçant l’influence iranienne au sein du monde arabe, notamment auprès des Palestiniens et des Libanais. L’inclusion de passages en arabe dans son discours témoigne de sa volonté de rallier les mouvements de résistance régionaux.
Cette apparition publique intervient à un moment critique où l’Iran fait face à des pressions internes croissantes, avec un mécontentement populaire qui s’intensifie, et à des défis externes, tels que l’élimination de leaders de groupes soutenus par Téhéran lors de frappes israéliennes. En se montrant publiquement, Khamenei cherche à afficher la résilience de son régime et sa capacité à riposter. Cette démarche vise également à rassurer ses partisans et à renforcer sa légitimité au sein de l’Iran.
Khamenei a mis en garde Israël contre toute nouvelle attaque, affirmant que l’Iran riposterait immédiatement. Cette posture de dissuasion est conçue pour envoyer un message clair : l’Iran n’abandonnera pas ses alliés dans la région et est prêt à répondre de manière répétée à toute provocation. L’escalade des tensions semble inévitable, surtout après les déclarations du président américain Joe Biden, qui ont suggéré qu’une frappe israélienne sur les infrastructures iraniennes pourrait être envisagée.
Le discours de Khamenei marque un tournant significatif dans la confrontation entre l’Iran et Israël. Alors que Téhéran s’efforce de redéfinir son rôle en tant que puissance régionale, cette démonstration de force vise à rappeler son influence. Toutefois, la menace d’une escalade militaire imminente pèse sur la région, et l’avenir de la stabilité au Moyen-Orient dépendra en grande partie de la gestion de cette crise par les acteurs impliqués.