Le 30 novembre, le Pentagone a confirmé l’approbation d’une vente d’armement à Taïwan, comprenant des pièces de rechange pour les chasseurs F-16 et des radars avancés à balayage électronique, pour un total de 385 millions de dollars (516 millions de dollars singapouriens). Cette décision survient alors que le président taïwanais Lai Ching-te entame son premier voyage officiel à l’étranger.
L’Agence américaine de coopération en matière de sécurité et de défense a précisé que cette vente d’armement inclut des pièces de rechange pour les F-16, des services de soutien pour les radars AESA, ainsi que des systèmes de communication tactiques.
Selon le Département d’État américain, cette transaction vise à renforcer la capacité de Taïwan à répondre aux menaces actuelles et futures, notamment en consolidant la défense aérienne de l’île et en assurant une communication efficace pour sa défense.
Cette vente représente la 18e approbation sous l’administration Biden et est perçue comme une réponse directe aux tensions croissantes avec la Chine. Pékin, qui considère Taïwan comme une province rebelle, a intensifié ses exercices militaires dans la région, menaçant de nouvelles actions pendant la visite de Lai dans le Pacifique.
Les États-Unis, bien qu’ils n’entretiennent pas de relations diplomatiques officielles avec Taïwan, soutiennent l’île conformément au Taiwan Relations Act et aux Six Assurances. Washington a insisté sur le fait que la visite de Lai et les passages transpacifiques liés à celle-ci ne devraient pas être utilisés comme prétexte à des provocations, soulignant que les relations avec Taïwan restent dans un cadre non officiel mais stratégique.
Ce soutien intervient alors que les États-Unis continuent d’accroître leurs engagements envers Taïwan, avec un projet de vente d’armement plus vaste annoncé le mois dernier, d’une valeur de 2 milliards de dollars.