La veille de Noël, un conducteur de train s’est suicidé en sautant de son train en marche, provoquant d’importantes perturbations sur la ligne à grande vitesse reliant Paris au sud-est de la France.
La SNCF a confirmé l’incident, précisant que le conducteur s’est suicidé alors que le train circulait, entraînant une série de retards affectant une dizaine de trains et perturbant le voyage de milliers de passagers, avec des délais de 3 à 5 heures.
Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce tragique incident. Bien que l’ampleur des perturbations ait été notable, la SNCF a assuré que les dispositifs de sécurité fonctionnaient correctement et que la sécurité des passagers et des circulations n’avait pas été compromise.
Le trafic a été progressivement rétabli, bien que des retards résiduels restent à prévoir.Sans conducteur aux commandes, la procédure automatique d’urgence du train s’est déclenchée, provoquant l’arrêt du train, a indiqué le parquet.
Il n’y a eu aucune menace pour la sécurité des voyageurs à bord du train, ni pour les autres services du réseau, a ajouté la SNCF. Le trafic ferroviaire « reprend progressivement » mercredi, a indiqué la SNCF, prévenant toutefois de possibles retards supplémentaires.
Si la sécurité des passagers reste une priorité, il est tout aussi crucial de prendre en compte le bien-être des employés. Les pressions colossales auxquelles ces derniers sont soumis ne peuvent pas être ignorées, et de tels événements ne devraient pas être le prix à payer pour garantir un service public essentiel.
L’épuisement mental et émotionnel des travailleurs dans des secteurs à haut risque. Le choix du conducteur de mettre fin à ses jours dans de telles circonstances soulève des questions urgentes sur les dispositifs de soutien psychologique dans ces professions exigeantes.