Le 20 janvier 2025, Donald Trump a effectivement prêté serment en tant que 47e président des États-Unis, marquant ainsi un retour triomphal à la Maison Blanche pour un second mandat. La cérémonie d’investiture a eu lieu au Congrès américain, une décision exceptionnelle en raison des conditions climatiques froides. En effet, contrairement aux cérémonies habituelles qui se déroulent en plein air, celle de Trump a été déplacée à l’intérieur du bâtiment du Congrès, comme cela avait été le cas lors de l’investiture du président Ronald Reagan en 1985. Avant Trump, c’est JD Vance qui a prêté serment en tant que vice-président, prenant ainsi ses fonctions aux côtés du nouveau président.
Avant la cérémonie, Trump a rencontré Joe Biden à huis clos pendant près d’une heure. Les détails de cette rencontre sont restés confidentiels, mais l’atmosphère de la réunion a été qualifiée de « cordiale ». Cette rencontre a marqué un moment de transition symbolique entre les deux administrations.
Les mesures de sécurité mises en place à Washington pour l’occasion ont été strictes. Plus de 25 000 forces de police ont été déployées, tandis que des kilomètres de clôtures ont été installées autour du Capitole. Les autorités ont également utilisé des technologies de surveillance, notamment des drones, pour garantir la sécurité de l’événement.
En plus de la cérémonie d’investiture, Trump a immédiatement annoncé une série de décrets exécutifs qu’il signifiait signataire dès son entrée en fonction. Parmi ces décrets, plusieurs portent sur la sécurité des frontières et l’immigration, des priorités sur lesquelles il a toujours mis l’accent durant sa carrière politique. L’un des décrets les plus marquants consiste à déclarer l’état d’urgence nationale à la frontière sud des États-Unis et à envoyer des forces armées pour renforcer la sécurité. Une autre mesure clé impose aux demandeurs d’asile de rester au Mexique en attendant leurs audiences aux États-Unis, rétablissant ainsi une politique qu’il avait instaurée durant son premier mandat.
Un autre décret controversé selon lequel Trump prévoit de signer est le rétablissement de la peine de mort fédérale, une décision que son précédent, Joe Biden, avait suspendue. Ce geste a été salué par ses partisans, mais il a également suscité des inquiétudes parmi les défenseurs des droits de l’homme.
Par ailleurs, Trump a annoncé son intention de mettre fin à plusieurs programmes du gouvernement fédéral en matière d’égalité des minorités et de participation sociale, un geste qui a déjà suscité de vives réactions dans le pays. Ce sera décret signé le jour même de son investiture, le 20 janvier, qui coïncide également avec la célébration du Martin Luther King Jr. Day, une journée dédiée à la lutte pour les droits civiques et l’égalité raciale.
Trump a commencé sa journée de cérémonie en se rendant à l’église épiscopale St. John’s à Washington, où il a été rejoint par plusieurs personnalités importantes du secteur technologique. Parmi elles figuraient Elon Musk, Jeff Bezos et Mark Zuckerberg, des dirigeants influents qui, bien que parfois critiques envers Trump, ont continué à lui témoigner un soutien public.
Dans son discours d’investiture, Trump a promis de provoquer un « changement radical » dans la direction du pays, évoquant une « vague de changement » qu’il entend mettre en œuvre dès les premiers jours de son mandat. Il a réaffirmé ses engagements de durcir les politiques de sécurité intérieure et d’affirmer la position des États-Unis sur la scène internationale, notamment en renforçant la position du pays face à la Chine et à la Russie.
Ainsi, l’investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis s’inscrit dans une ère de promesses de changements profonds et de tensions politiques. Alors que certains saluent son retour comme une opportunité de renforcer l’Amérique, d’autres craignent une aggravation des divisions internes du pays. Seul l’avenir dira comment son second mandat influencera le cours de l’histoire américaine.