Ce dimanche 16 mars 2025, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a procédé au remplacement du chef de l’armée ukrainienne, selon une annonce officielle du ministre de la Défense. Andrii Hnatov prend ainsi la succession d’Anatoliy Bargylevych, qui occupait ce poste depuis février dernier seulement. Ce changement intervient dans un contexte de tensions accrues, alors que des combats violents se poursuivent dans la région de Koursk, en Russie, près de la frontière avec l’Ukraine.
La région de Koursk reste un point chaud majeur du conflit. Selon le ministère russe de la Défense, des vagues d’attaques de drones ukrainiens ont été signalées tout au long de la journée. Cet après-midi, Moscou a revendiqué la destruction de 27 drones en l’espace de 40 minutes, tandis que neuf autres ont été abattus plus récemment. Aucun bilan précis sur d’éventuelles victimes n’a été communiqué à ce stade. Ces affrontements incessants soulignent l’intensité des opérations militaires dans cette zone stratégique de la ligne de front.
Parallèlement, les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre piétinent. Les négociations entre la Russie et les États-Unis semblent dans l’impasse, alors que les combats continuent de faire rage. Selon des sources proches des discussions, une conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine pourrait avoir lieu dans les prochains jours. Cependant, les tensions se sont accentuées après que le Kremlin a exigé le retrait de l’envoyé américain des pourparlers de paix, poussant Trump à limiter le mandat de ce dernier. Pendant ce temps, des informations font état de préparatifs russes pour de nouvelles actions militaires le long de la frontière.
Alors que les combats s’intensifient à Koursk et que les drones ukrainiens continuent de frapper, l’entraînement des forces ukrainiennes reste crucial. À Kharkiv, des militaires s’exercent à l’utilisation de drones FPV (First Person View), un outil devenu essentiel dans cette guerre moderne. Sur le terrain, la situation demeure volatile, et les espoirs d’une désescalade rapide s’amenuisent face à l’escalade des violences.