Le 8 mai 2025, à l’occasion du 80e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie, Emmanuel Macron a présidé les cérémonies commémoratives qui se sont déroulées à Paris, au pied de l’Arc de Triomphe. Dans un contexte européen marqué par la guerre en Ukraine et les réminiscences de l’impérialisme, le président français a rappelé l’importance de la paix et de la liberté, tout en rendant un vibrant hommage à ceux qui ont résisté à l’occupation nazie.
« Nous n’aurons jamais fini de défendre la paix », a déclaré Emmanuel Macron, soulignant que la guerre en Ukraine rappelle douloureusement l’illusion d’une paix perpétuelle en Europe. Il a évoqué la résurgence de comportements impérialistes et totalitaires, qui bafouent les droits des nations et mettent en péril les fondements de l’ordre mondial. « Défendre notre indépendance, notre liberté et une Europe plus forte » est plus que jamais une priorité, a insisté le président.
La cérémonie a également permis de souligner le rôle central joué par la France dans la victoire des Alliés. En mai 1945, après cinq longues années d’occupation nazie, la France s’était imposée parmi les puissances victorieuses, aux côtés des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Union soviétique. Emmanuel Macron a rappelé que ce rôle n’était pas simplement militaire, mais qu’il était également porteur d’une vision du monde. « Là où flottait le drapeau de la France, flottait aussi une certaine idée de l’Homme », a-t-il souligné, évoquant la manière dont les valeurs républicaines françaises, fondées sur la liberté, l’égalité et la fraternité, ont contribué à la reconstruction morale et politique de l’Europe.
Une autre dimension importante de cette cérémonie fut la remise des insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Jean Daikhowski, une figure emblématique de la Résistance. Jean Daikhowski, qui avait échappé à la rafle du Vel d’Hiv en 1942 avant de rejoindre les rangs de la Résistance et de participer à la libération de Paris, a été honoré pour son courage et son engagement. Ce geste symbolique a renforcé le message du président : l’histoire de la France est marquée par l’engagement de ceux qui, dans les moments les plus sombres, ont fait le choix de la liberté, de l’humanité et de la résistance face à l’oppression.
Dans son discours, Emmanuel Macron a également adressé un message fort aux jeunes générations. Alors que les témoins directs de la Seconde Guerre mondiale se font de plus en plus rares, il a insisté sur la nécessité de préserver la mémoire collective et de transmettre aux jeunes le devoir de vigilance. « Les idéaux de liberté et de fraternité doivent être défendus sans relâche », a-t-il rappelé, appelant à une unité européenne renforcée face à un monde de plus en plus incertain et divisé.
Le président a également évoqué la responsabilité de la France et de l’Europe dans le monde contemporain, où les défis sont multiples et où les menaces prennent des formes nouvelles. Face à l’essor des nationalismes, à la montée des tensions géopolitiques et à la guerre en Ukraine, il a réaffirmé la volonté de la France de défendre une Europe de la paix, forte et unie, capable de faire face aux crises tout en restant fidèle à ses principes démocratiques.
Dans un contexte mondial où les équilibres de pouvoir sont en constante évolution, Emmanuel Macron a souligné que la victoire de 1945 ne devait pas être perçue comme un simple souvenir historique, mais comme un modèle à suivre pour la France et l’Europe d’aujourd’hui. « C’est un combat quotidien », a-t-il conclu, « la défense de la paix, de nos valeurs et de notre indépendance est une tâche sans fin. »
Emmanuel Macron a également rappelé la position centrale de la France dans la victoire des Alliés. Après cinq années d’occupation, la France s’était imposée lors de la signature de la capitulation du IIIe Reich en mai 1945. Le président a souligné le rôle essentiel de la France dans le dialogue des puissances, l’équilibre du monde et la stabilité de l’avenir.
Lors de cette cérémonie, une personnalité marquante de la Résistance, Jean Daikhowski, a été décorée de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron. Jean Daikhowski, qui avait participé à la libération de Paris après avoir échappé à la rafle du Vel d’Hiv en 1942, a été honoré pour son courage et son engagement pendant la guerre.
