Paris, 2 juillet 2025 – L’international algérien Youcef Belaïli a été brièvement interpellé à son arrivée à l’aéroport Charles-de-Gaulle après un incident en vol qui a suscité l’intervention des autorités françaises. Accompagné de son frère Fares, le joueur de l’Espérance de Tunis a été impliqué dans une altercation avec une hôtesse de l’air autour d’un différend lié à une ceinture de sécurité.
Le vol, en provenance des États-Unis, faisait suite à l’élimination de Belaïli et de son club dès la phase de groupes de la Coupe du Monde des Clubs. Le joueur avait choisi de prolonger son séjour outre-Atlantique avant de regagner Paris ce mercredi. Mais le voyage retour a pris une tournure inattendue.
Selon plusieurs sources concordantes, tout serait parti d’une remarque jugée sèche et autoritaire d’une hôtesse envers le jeune fils de Youcef Belaïli concernant le port de la ceinture. Le ton serait rapidement monté dans la cabine, au point que le commandant de bord décide de contacter les autorités françaises avant même l’atterrissage.
À leur arrivée à Roissy, les deux frères ont été immédiatement interpellés par les forces de l’ordre. Un incident mineur, mais qui a fait grand bruit, notamment sur les réseaux sociaux, où les vidéos de l’arrestation présumée ont rapidement circulé.
Si Youcef Belaïli a rapidement été relâché après audition, son frère Fares, lui, serait toujours en garde à vue ce mercredi soir, selon des sources proches de l’enquête. La situation pourrait toutefois évoluer dans les prochaines heures, des émissaires algériens ayant été dépêchés sur place pour suivre de près l’affaire.
Ce nouvel épisode survient dans un climat diplomatique déjà tendu entre la France et l’Algérie, marqué par plusieurs incidents récents, notamment la condamnation du journaliste français Christophe Gleizes et les réactions politiques en chaîne.
Si l’affaire semble en voie d’apaisement, elle n’en demeure pas moins révélatrice de la tension ambiante autour des figures publiques algériennes, souvent prises dans des engrenages politico-médiatiques dès qu’un fait mineur survient.