L’islamiste Mohamed Mursi, le premier ex-président démocratiquement élu de l’histoire de l’Égypte, est décédé ce lundi à 67 ans, a confirmé la télévision d’Etat égyptienne.
Le procureur général égyptien a fourni les premiers détails de sa mort. Il assure que Mursi s’est effondré alors qu’il se trouvait dans la cage du tribunal dans laquelle il a été enfermé. Mursi a été transféré à l’hôpital, où sa mort a été certifiée à 04 h50 heure locale. L’autopsie n’a pas révélé de blessures récentes à son corps.
Mursi, le dirigeant des Frères musulmans en Egypte a été choisi comme président en 2012 après Hosni Moubarak. Ila resté derrière les barreaux depuis le coup d’État organisé par le chef de l’armée et le ministre à l’époque de la défense, l’actuel président Abdelfattah al Sissi.
Bien qui’ il était devenu pour son peuple (Frères musulmans) une icône, il était « EMPRISONNÉ DANS DES CONDITIONS INHUMAINES » a confirmé le rapport préparé en mars 2018 par un rapport des parlementaires britanniques et d’avocats internationaux.
Selon le rapport, Mursi est resté en isolement cellulaire et a été forcé de dormir sur le sol et il n’avait pas pu voir sa famille qu’une fois au cours des trois dernières années.
Le rapport a alors exprimé un risque désormais rempli: si l’ancien président décédait prématurément à cause d’un traitement médical inadéquat, la responsabilité d’Al Sisi pourrait être engagée en vertu du droit international.
Le document qualifiait son traitement de » traitement cruel, inhumain et dégradant » et indiquait qu’il pouvait être « considéré comme une torture au regard du droit égyptien et international ». Les rapports médicaux ont alors mis en garde contre la détérioration rapide de sa santé fragile. Sachant que Mursi souffrait de diabète et d’hypertension artérielle.