Le Hamas a révélé qu’un accord de cessez-le-feu avec Israël serait « imminent » et pourrait être conclu dans les vingt-quatre heures. Pendant ce temps, le bilan des affrontements a continué d’augmenter, avec 227 Palestiniens et 12 Israéliens morts.
Un responsable politique du Hamas, Moussa Abu Marzouk, avait déclaré aux médias locaux qu’il y avait des possibilités concrètes de parvenir à un cessez-le-feu en un jour ou deux. les parties pourraient parvenir à un cessez-le-feu d’ici le 21 mai, sur la base des déclarations de responsables américains, égyptiens et israéliens.
Pendant ce temps,cependant, le ministre israélien du renseignement, Eli Cohen, a déclaré le 19 mai que son pays conclurait les opérations en cours lorsqu’il aura déterminé qu’il avait atteint ses objectifs. Ce jour-là, les forces israéliennes ont continué à mener plus d’une douzaine de frappes aériennes sur Gaza, notamment un dépôt d’armes d’un membre du Hamas situé dans la ville et des infrastructures militaires dans les maisons d’autres dirigeants du groupe.
Sur le plan international, plusieurs pays ont demandé au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de rechercher une réduction de la violence. Parmi les dirigeants étrangers, le 19 mai , le président américain Joe Biden a également affirmé la nécessité d’une diminution immédiate des tensions entre Israël et Gaza. En particulier, les deux dirigeants ont eu leur quatrième conversation téléphonique en une semaine au cours de laquelle ils ont discuté des derniers développements en cours dans le pays du Moyen-Orient. Peu de temps avant l’appel téléphonique, Netanyahu avait déclaré que son pays n’était prêt à accepter une trêve que lorsque les objectifs fixés seraient atteints.
L’ Arabie saoudite figure parmi les pays qui ont demandé une réduction de la violence, dont le ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a également affirmé le 19 mai la « nécessité de mettre un terme aux provocations à Jérusalem-Est et à l’augmentation des hostilités à Gaza ». Le ministre saoudien a réaffirmé qu’il n’y aura jamais de stabilité au Moyen-Orient sans une solution globale au conflit israélo-palestinien et que pour y parvenir, il est nécessaire de s’en tenir à la soi-disant «initiative de paix arabe». Ce dernier a été proposé pour la première fois en 2002 lors d’un sommet de la Ligue arabe, qui sera réaffirmé en 2007 et 2017, et prévoit la normalisation des relations entre Israël et les pays de la Ligue arabe en échange du retrait total de la présence israélienne. les territoires occupés, la résolution équitable du problème des réfugiés palestiniens et la création d’un État palestinien,