Dans la soirée du 4 octobre et aux premières heures du 5 octobre, les forces de la coalition américano-britannique ont de nouveau mené des frappes aériennes dans la province de Hodeidah, à l’ouest du Yémen. À ce jour, aucune victime n’a été signalée.
Les forces armées houthistes ont annoncé dans un communiqué que la coalition avait lancé 12 frappes aériennes à divers endroits au Yémen. Parmi ces frappes, 4 ont ciblé la capitale Sanaa, 7 ont touché la province de Hodeidah, y compris l’aéroport, et 1 a eu lieu dans la province de Dhamar. L’armée américaine a confirmé avoir attaqué 15 cibles dans les zones contrôlées par les Houthis, mais aucun bilan des victimes n’a été communiqué pour l’instant.
Les attaques de la coalition américano-britannique visent des cibles militaires, telles que des installations d’armement. Des médias affiliés aux Houthis rapportent également que les frappes ont touché des régions comme Al Bayda et Dhamar.
Soutenus par l’Iran, les Houthis ont intensifié leurs attaques contre le commerce maritime international depuis novembre dernier, en solidarité avec les Palestiniens dans le contexte du conflit entre Israël et le Hamas. Ces actions ont entraîné des frappes de représailles de la part des États-Unis et du Royaume-Uni, perturbant le commerce mondial et poussant certains navires à éviter la mer Rouge et le canal de Suez.
Les raids continuent de viser des installations stratégiques dans des zones densément peuplées, aggravant la crise humanitaire au Yémen. Les conséquences de ces frappes pourraient avoir des répercussions durables, tant pour la population yéménite que pour la stabilité régionale.
Au matin du 5 octobre, la coalition a de nouveau mené trois attaques dans la province de Hodeidah, sans faire état de victimes pour le moment. Les frappes ont également visé l’aéroport de Sanaa, la ville de Dhamar, et des zones du sud-est de la province d’Al Bayda, notamment des avant-postes militaires houthis.
Bien que les médias proches des Houthis aient rapporté que ces frappes avaient été effectuées par les forces américano-britanniques, une source gouvernementale britannique a confirmé que le Royaume-Uni n’était pas impliqué dans ces opérations.
Les Houthis ont réaffirmé que ces attaques ne les décourageraient pas et qu’ils continueraient leurs opérations militaires tant qu’Israël poursuivrait ses agressions contre Gaza et le Liban. Suite aux frappes, un porte-parole houthi a qualifié ces actions de « tentatives désespérées », insistant sur le fait que le Yémen ne serait pas dissuadé et poursuivrait sa lutte contre ses adversaires.