Pour l’Aïd El Adha, l’Algérie importe massivement des moutons, une opération encadrée par la Gendarmerie nationale, qui sécurise leburdensome transport et ventes à Baba Hassen (Alger).
Les gendarmes escortent les troupeaux, régulent la circulation et organisent les files d’acheteurs. Mais ce dispositif cache des failles : files d’attente interminables, prix opaques gonflés par les intermédiaires et qualité des bêtes parfois douteuse après de longs voyages.
Ces importations, censées être abordables, alourdissent l’empreinte carbone et fragilisent les éleveurs locaux, délaissés au profit de moutons étrangers. Face à ce marché sous tension, une réflexion s’impose : soutenir l’élevage local et réguler les prix pour un Aïd plus équitable.
