L’indécision de Rayan Cherki et Maghnes Akliouche concernant leur avenir international continue de susciter la controverse. Haris Belkebla, milieu de terrain international algérien, a récemment exprimé son mécontentement face à cette situation, estimant qu’elle constitue un manque de respect envers l’Algérie et son équipe nationale.
Dans une déclaration sans équivoque, Belkebla a critiqué l’hésitation de ces jeunes talents, soulignant que ce phénomène récurrent chez certains joueurs binationaux nuit à l’image et à la cohésion des Fennecs :
« Ces joueurs ne devraient même pas hésiter. C’est le choix par défaut qui dérange. C’est une perte de temps et un manque de respect pour l’équipe nationale. »
Depuis plusieurs années, la Fédération algérienne de football tente d’attirer des joueurs issus de la diaspora, souvent confrontés au dilemme de choisir entre la sélection française et algérienne. Nombreux sont ceux qui, après avoir attendu une opportunité en équipe de France, finissent par opter pour l’Algérie lorsqu’ils réalisent que leurs chances sont limitées au sein des Bleus.
Ce constat, partagé par de nombreux observateurs et supporters, suscite de vives réactions. Pour Haris Belkebla et plusieurs cadres des Fennecs, l’équipe nationale ne devrait pas être un second choix, mais une évidence motivée par la fierté et l’amour du pays.
La position de Belkebla traduit une lassitude grandissante au sein du vestiaire algérien. Alors que la sélection prépare les prochaines échéances internationales, le besoin de joueurs totalement engagés et prêts à défendre les couleurs de l’Algérie est primordial.
Dans ce contexte, les hésitations de Cherki et Akliouche envoient un signal négatif, non seulement à leurs coéquipiers potentiels, mais aussi aux supporters qui attendent un engagement sans faille. Si la Fédération algérienne continue de prospecter parmi les talents binationaux, il devient de plus en plus clair que seule une adhésion sincère et immédiate sera acceptée.
En définitive, porter le maillot algérien ne doit pas être un plan B, mais un choix du cœur. Reste à savoir si Cherki et Akliouche répondront aux attentes et feront preuve du même attachement que les joueurs déjà engagés dans le projet des Fennecs.