L’été 2025 ne manque pas de feuilletons sulfureux sur le marché des transferts, mais rares sont ceux aussi révélateurs que la décision d’Ismaël Bennacer. Courtisé avec insistance par les mastodontes financiers du Golfe, l’international algérien a tranché : il veut rester à l’Olympique de Marseille, envers et contre tout.
Les dirigeants marseillais souhaitent le conserver. Mais le dossier est complexe, semé d’embûches.
Si le Milan AC ne compte plus sur lui sportivement, le club lombard ne souhaite pas pour autant s’en séparer à vil prix. Il exige un transfert sec ou, à défaut, un prêt assorti d’une obligation d’achat fixée à 10 millions d’euros.
Alors que les discussions avançaient, une offre concurrente est venue semer le doute : celle d’Al-Ittihad, formation saoudienne aux moyens démesurés, où évoluent déjà des noms prestigieux comme Karim Benzema, N’Golo Kanté, Moussa Diaby… et son compatriote Houssem Aouar.
Un salaire doublé, un statut de vedette, un cadre de vie fastueux : tout semblait réuni pour un exil tranquille sous le soleil de la péninsule Arabique.
Mais Bennacer, lui, regarde ailleurs. Selon des sources concordantes, il milite activement pour rejoindre définitivement le club phocéen, convaincu qu’il lui reste une page à écrire sous les couleurs olympiennes. Une fidélité rare, presque anachronique, dans un football de plus en plus guidé par les seuls chiffres.
« Je veux du défi, de la passion, pas du confort », aurait-il confié à son entourage.
Ce refus ne se limite pas au terrain. Il porte une charge symbolique forte. À l’heure où une grande partie des joueurs cède à l’appel des pétrodollars, troquant l’intensité des joutes européennes contre la quiétude dorée de championnats dévalorisés, Ismaël Bennacer fait le choix inverse.