Même si le débat concernant une origine anthropique fait rage auprès des différents cercles scientifiques, le fait est avéré, le réchauffement climatique est là et ses effets sont de plus en plus palpables au niveau des différents écosystèmes de notre planète.
En parlant des effets du réchauffement climatique, le réchauffement de la température des océans est un des phénomènes que les scientifiques surveillent de près. Outre la fonte de la banquise des pôles, le réchauffement océanique a également un impact sur les récifs coralliens à travers leur blanchissemen
Néanmoins, les scientifiques ont découvert que les coraux se déplacent pour survivre et prospérer sous des latitudes plus propices à leur développement, en s’éloignant de la ceinture équatoriale dont ils sont originaires.
Les réfugiés du réchauffement océanique
Pour arriver à cette conclusion, l’équipe de chercheurs s’est penchée sur les données concernant l’évolution des récifs coralliens situés dans la ceinture tropicale, moyennant des données collectées depuis 1974.
Les observations et les examens sur site ont ensuite été effectués au niveau des récifs coralliens de la zone équatoriale, entre les latitudes 35° Nord et 35° Sud.
Les résultats présentés par l’équipe qui a mené l’étude montrent bien que les formations coralliennes qui étaient auparavant réparties sur la ceinture équatoriale se déplacent bel et bien vers des latitudes moins austères.
Un déplacement qui est quasiment symétrique de part et d’autre de l’équateur à en croire ce que disent les chercheurs.
Malgré tout, seuls les plus forts devraient survivre
Les scientifiques tempèrent toutefois la situation. En effet, pour aller coloniser d’autres fonds marins, les coraux, au vu de leur taille doivent effectuer de longs voyages pour venir s’établir sur des sites plus accueillants et former de nouveaux récifs.
Et cela implique d’avoir des réserves de graisse suffisantes, ce dont seuls certains types de coraux sont dotés, selon les chercheurs.
En outre, ces déplacements induisent des modifications compréhensibles dans le fonctionnement des écosystèmes qui vont accueillir les migrants.
Les récifs coralliens en eux-mêmes sont déjà le siège de nombreuses interactions entre les différentes espèces qui les peuplent, cette transition vers de nouveaux systèmes et de mélanges d’espèces est un domaine d’étude pour les scientifiques qui aura certainement tout son intérêt. Et actuellement, ils ne savent pas encore vraiment si ça va fonctionner ou non.