Un certain nombre d’activistes des réseaux sociaux dans notre pays meurtri ont remis à l’avant-plan la question du décret présidentiel d’amnistie des prisonniers et criminels, prévu pour coïncider avec la célébration des événements nationaux et religieux, notamment la fête de l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet prochain. Ils exigent l’annulation rapide de l’application de ce décret en raison des conséquences négatives qu’il entraîne, nuisant au pays et à ses citoyens.
Cela a suscité un vif débat sur les réseaux sociaux à travers le pays, en raison de la polarisation des réactions entre les partisans et les opposants à l’amnistie des meurtriers, criminels et agresseurs d’enfants.
Selon des rapports médiatiques locaux et internationaux, les activistes des réseaux sociaux qui demandent l’annulation de l’amnistie présidentielle pour les criminels et les meurtriers craignent que certains d’entre eux, capables de commettre des crimes encore plus odieux après leur libération, ne bénéficient de cette mesure. Ils soulignent que le nombre de personnes amnistiées est considérable, se chiffrant à des milliers de criminels endurcis et de violeurs, ce qui renforce la probabilité que des individus ne méritant pas cette clémence, au vu de leur passé criminel marqué par le sang, le meurtre, les victimes et la trahison, soient inclus. En revanche, des opinions favorables au régime militaire estiment que chaque personne dans notre chère république a droit à une deuxième, voire une troisième chance, surtout si elle a un passé militaire et une loyauté envers le régime.
Ces voix critiquent les nombreuses demandes d’annulation du décret. De son côté, la militante des droits humains et avocate Farida Belhoul a insisté sur la nécessité de reconsidérer cette mesure, plaidant pour son annulation en se basant sur une évaluation rigoureuse du comportement des prisonniers pendant leur incarcération. Elle a affirmé que la libération conditionnée à une réduction des peines est injuste, car elle favorise certains au détriment d’autres, d’autant plus qu’elle coïncide avec un événement spécifique, selon ses propos.
