Hier soir, le parquet du tribunal correctionnel de Sidi M’hamed a requis une peine de cinq ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 DZD contre cinq individus, à savoir « G.I. », « G.M. », « T.S. », « J.M.A. » et « G.M. », poursuivis pour organisation d’une traversée clandestine vers l’Espagne et mise en danger de la vie d’un mineur. Par ailleurs, le représentant du ministère public a requis deux ans de prison ferme et une amende de 200 000 DZD contre neuf autres personnes, dont une femme, « Ch.I. ».
Selon les détails de l’affaire, celle-ci a été traitée par la brigade de lutte contre le trafic et la traite des personnes, qui a réussi à interpeller les membres de ce réseau criminel. Ces derniers ont mis en danger la vie d’un mineur âgé de seulement 8 ans en organisant une opération d’émigration clandestine. Les autorités ont saisi tout le matériel utilisé pour cette activité illégale, y compris une embarcation équipée d’un moteur marin.
Les accusés, au nombre de 14, dont la femme « Ch.I. », préparaient une opération d’émigration illégale vers l’Espagne depuis la région d’Aïn Taya, à Alger, en échange de sommes importantes, atteignant un total de 950 millions de centimes. Après leur transfert devant la justice dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate, ils ont été inculpés pour organisation et gestion de traversées clandestines, émigration illégale, trafic de migrants, mise en danger de la vie d’un mineur et départ illégal du territoire national.
Lors de l’audience, les accusés ont nié les charges retenues contre eux, affirmant que leur seul objectif était d’émigrer vers l’Espagne en raison de leurs conditions de vie précaires, tout en sollicitant la clémence du tribunal.
