Halima a repris ses vieilles habitudes. Le régime des vieillards du palais d’El Mouradia renoue avec ses pratiques de corruption, usant d’une diplomatie des chèques et d’un chantage énergétique, dopé par l’afflux des revenus pétroliers et gaziers, amplifiés par les conflits mondiaux. Ce comportement aberrant du pouvoir, marqué par l’injustice et l’oppression, place le chef du Front Polisario et ses milices au-dessus des besoins du peuple algérien, plongé dans la misère.
Pendant que le leader du Polisario sillonne les capitales mondiales à bord d’un jet privé Global 7500, loué à une société française pour 20 000 dollars l’heure – un luxe à disposition pendant des semaines chaque année –, les Algériens luttent pour survivre. Ils périssent dans des bus vétustes de plus de cinquante ans, sur des routes dégradées, et se battent pour obtenir des produits de première nécessité comme des pommes de terre, du lait, de l’huile ou des lentilles. Des conflits éclatent même pour un morceau de pain. L’Algérie, au bord de l’effondrement économique, financier et social, voit poindre les signes d’une guerre civile, sans que les dirigeants d’El Mouradia ne semblent s’en préoccuper.
Loin de répondre aux souffrances des citoyens, écrasés par la précarité et la pénurie, le régime dilapide des milliards de dollars en pots-de-vin pour s’assurer la présence de figures internationales aux côtés d’Ibrahim Ghali, chef autoproclamé du Polisario, lors d’événements officiels, ou pour qu’il soit reçu comme chef d’État à l’étranger. Récemment, le président sud-africain et Kaïs Saïed, président tunisien, ont suivi cette voie. Ce dernier, frappé par la malédiction des « chiens d’El Mouradia », a précipité la Tunisie dans une crise politique, économique, sociale, constitutionnelle et des droits humains sans précédent.
Profitant de la crise énergétique mondiale et de la flambée des prix, le régime d’Abdelmadjid Tebboune et sa clique gaspillent les revenus pétroliers et gaziers du peuple algérien pour acheter l’allégeance de certains pays africains et latino-américains, eux-mêmes victimes de régimes oppressifs, à l’image des souffrances endurées par les Algériens sous un pouvoir militaire brutal.
