En parallèle des entretiens diplomatiques du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamri avec toutes les parties belligérantes au Mali, un bataillon de soldats et d’officiers algériens s’apprête à se rendre au Mali pour combler le vide dans ce pays africain instable, après un stage de formation qui a duré plusieurs mois avec des experts russes du Groupe Wagner alors que des mercenaires russes sont déjà arrivés au Mali.
En fait, c’est une guerre sans fin, dans ce pays, entre le gouvernement central et les groupes séparatistes associés aux terroristes d’Al-Qaïda et de l’État islamique. Le Groupe Wagner est le nom d’un groupe de mercenaires armés russes dont les opérations se sont étendues à travers le monde se battent depuis des années en Syrie et en Afrique.
Le groupe Wagner est considéré comme proche du président russe Vladimir Poutine et est accusé par les pays occidentaux d’agir au nom de Moscou et d’avoir, de « sales intentions » en menant des opérations terroristes déguisées et en commettant des crimes de guerre et des tueries brutales.
Les sources ont indiqué que le bataillon est considéré comme le premier régiment algérien spécialisé dans la guérilla et les opérations spéciales dirigées contre les pays d’Afrique de l’Ouest, ajoutant que le système des généraux travaille à la préparation d’un dispositif pour prendre en charge les opérations dans les pays d’Afrique de l’Ouest, et dans les zones qui connaissent des conflits et des tensions sur le continent africain, notamment les pays de la Mauritanie, du Mali, du Tchad et du Niger, et cela dans le cadre de la position de l’Algérie dans le conflit international entre la Chine et la Russie d’une part, et la Grande-Bretagne et l’Amérique d’autre part d’autre part, sur l’Afrique, en particulier ses pays à l’ouest.