Le soutien controversé de l’Algérie à Bachar al-Assad ébranle l’image du pays

Les conversations téléphoniques menées par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, soulèvent des questions quant à la nature de ses relations avec des dirigeants de régimes oppressifs, tels que ceux en Iran, au Venezuela et à Cuba, ainsi qu’avec d’autres puissances mondialement méprisées. Bien que cela puisse sembler normal dans le contexte politique actuel, cela soulève des préoccupations quant aux valeurs fondamentales de l’Algérie en matière de droits de l’homme et de liberté.
Le régime algérien lui-même a été accusé de répression et de violence envers son propre peuple, mais il semble que cela ne soit pas un obstacle pour les relations de Tebboune avec d’autres dirigeants similaires. Cela a été mis en évidence lors d’un récent appel entre Tebboune et le président syrien, Bachar Al-Assad, où ce dernier a remercié l’Algérie pour son soutien politique et militaire lors des événements tragiques en Syrie.
Les médias syriens ont rapporté que lors de l’appel, Al-Assad a discuté avec Tebboune des développements politiques dans la région, en particulier en ce qui concerne les visites de responsables arabes dans son pays, qui ont été recommandées par l’Algérie. Al-Assad a également souligné que l’Algérie et la Syrie partagent une vision commune depuis de nombreuses années, reflétant ainsi la proximité des positions des deux pays.
Cependant, il est important de noter que la Syrie a été largement condamnée pour les actes de violence et les violations des droits de l’homme commis sous le régime d’Al-Assad, y compris le meurtre de plus de deux millions de citoyens et le déplacement de plus de cinq millions d’autres. Le fait que l’Algérie ait envoyé des armes à la Syrie lors de la guerre civile, plutôt que des fournitures médicales et alimentaires, a également été critiqué par la communauté internationale.
En fin de compte, cela soulève des questions quant aux relations de l’Algérie avec d’autres régimes répressifs dans la région et dans le monde, ainsi que sur la position de l’Algérie sur les droits de l’homme et la liberté en général. La communauté internationale surveillera de près les développements à venir.