En Algérie, la crise sociale et économique s’aggrave jour après jour, accentuée par l’incapacité du clan des généraux à la contenir. Les avertissements concernant l’aggravation de la situation de vie se multiplient, accompagnés d’appels à une intervention rapide pour mettre fin à la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens. Ceci afin d’éviter une montée de tensions au sein du front social, tandis que de sombres signes d’une nouvelle décennie noire pointent à l’horizon…
L' »opposition à l’étranger » a clairement mis en garde le clan au pouvoir contre l’aggravation de la crise sociale et humanitaire, le rendant responsable de ce qu’elle décrit comme une continuation des tensions et une indifférence aux conditions des citoyens. Cette attitude pourrait entraîner un climat propice aux manifestations. Les associations de défense des droits humains, même en petit nombre en Algérie, ont appelé à une intervention urgente pour mettre fin à l’érosion du pouvoir d’achat des citoyens, à l’arrêt des augmentations spectaculaires et successives des prix des produits de première nécessité, ainsi qu’à la prise de mesures tangibles proportionnelles à la détérioration du pouvoir d’achat et à la dégringolade du dinar algérien, dont les conséquences sont inévitables.
Ces mêmes associations se sont également étonnées de la persistance du gouvernement Tebboune dans sa politique d’évitement et de dénégation des engagements sociaux, y compris les promesses mensongères de Tebboune, notamment en ce qui concerne l’augmentation générale des salaires, la révision des tranches d’impôts sur le revenu pour les hauts responsables, ainsi que l’ignorance des conflits sociaux profonds. En parallèle, elles dénoncent la répression de l’action syndicale, le non-respect du code du travail, la domination absolue, l’absence de démocratie et le mépris des droits. Ces associations de défense des droits humains attirent l’attention sur le fait que ces augmentations vertigineuses des prix « pèsent lourdement sur les épaules des citoyens pauvres et de la classe moyenne ». Tout cela se déroule pendant que le Conseil de la Concurrence, de manière purement formelle, fait face à un marché libre, en raison de la suprématie du régime autoritaire et du vide démocratique. Ce même conseil considère ces augmentations comme normales sous prétexte que le marché est libre.
En fin de compte, il est clair que le clan des généraux en place ne se soucie guère de la moitié de la population souffrant de la faim et de l’autre moitié assoiffée et victime d’assassinats. Tant qu’il garde le pouvoir dans une poigne de fer, rien d’autre ne semble l’inquiéter.