Les rouages de la machine médiatique algérienne, sous l’emprise d’une faction militaire, déploient constamment des efforts pour présenter leurs dirigeants défaillants comme des héritiers légitimes d’une lignée de prophètes et d’apôtres. Ils prétendent être des gouvernants exemplaires, œuvrant inlassablement pour le bien-être du peuple, tout en fournissant des justifications fallacieuses à une réalité bien différente.
Dans leur récit médiatique, les responsables du secteur sanitaire tentent de vanter les mérites d’une prétendue gouvernance digne des prophètes, se targuant de garantir les droits humains et d’améliorer les conditions de vie des citoyens. Ils affirment que la liberté d’expression et d’opinion divergente connaît une ère sans entraves, présentant ainsi une image idyllique de la démocratie. Ils s’auto-proclament pionniers inégalés en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, évoquant la mise en place de lois protégeant les droits de l’homme et assurant un niveau de vie décent pour tous.
Cependant, la réalité qui se dévoile est bien loin de ces discours enchanteurs. La vie quotidienne en Algérie est entravée par des restrictions draconiennes imposées par le dirigeant controversé Tebboune et son entourage. Même l’intimité conjugale des Algériens ne peut être vécue sans l’approbation de ces figures controversées.
Récemment, une agitation médiatique d’envergure a secoué les chaines propagandistes affiliées à la faction au pouvoir. Les protagonistes de cette mise en scène étaient les intrépides agents de sécurité qui exercent un contrôle absolu sur le territoire, les eaux et les cieux algériens. Tout citoyen osant prononcer les noms de Tebboune ou de Chengriha se trouve immédiatement sous la surveillance des traîtres, prêts à relayer l’information aux autorités compétentes.
Cette agitation a conduit les forces spéciales à instaurer un couvre-feu de 48 heures dans le quartier de Bab El Oued, suscitant des rumeurs parmi les habitants évoquant la découverte d’une prétendue cellule terroriste. Les spéculations vont bon train, avec des récits évoquant des jeunes portant des ceintures explosives ou même la découverte macabre d’une parente du président Tebboune.
Pourtant, lorsque notre équipe a entrepris d’investiguer, la vérité qui émergeait était bien loin du scénario apocalyptique. Le protagoniste de cette mise en scène médiatique était en réalité un adolescent du quartier, tentant de vendre de modestes drones sur Facebook pour arrondir ses fins de mois. Un simple drone d’un adolescent a déclenché un déploiement massif des forces de sécurité, semant la panique parmi les responsables et instillant la peur au sein de la population.
Cette histoire, aussi surréaliste soit-elle, illustre la réalité énigmatique de l’Algérie, une puissance autoproclamée en matière de droits de l’homme, où même les plus modestes aspirations commerciales d’un jeune adolescent peuvent être interprétées comme des menaces à la sécurité nationale, jetant ainsi l’ombre sur les fondements même de la gouvernance en place.