Dans tous les recoins du globe, là où les peuples aspirent à la liberté, d’innombrables vies ont été sacrifiées pour arracher les chaînes oppressantes de tyrans, en quête d’une existence digne et propice à l’épanouissement des générations futures. C’est une quête de dignité, de liberté d’expression et de pensée, ancrée dans la richesse abondante que recèle chaque nation. Toutefois, en Algérie, lorsqu’une crise survient, l’appel à l’action des hommes libres du monde entier serait inévitable, prêts à prendre les armes, à résister et à combattre les généraux militaires, à se rebeller contre l’injustice et l’oppression, jusqu’à les chasser de l’ensemble du territoire algérien. Une entreprise visant à libérer la nation des griffes de l’injustice et de la honte.
Mais, hélas, la réalité actuelle peint un tout autre tableau. Les opportunistes politiques manipulent la vie et la destinée de chacun, agissant comme le félin qui joue avec la souris sans se soucier de ses souffrances, l’ignorant jusqu’à ce qu’elle succombe sous ses griffes. Cette métaphore dépeint avec justesse la façon dont le peuple est traité, relégué à un statut de victime sans voix, subissant les tourments infligés par une élite politique déconnectée de la réalité du terrain.
Au fil des semaines, le décompte macabre des pertes humaines s’alourdit, mystifiant les observateurs et suscitant des interrogations sur la nature même de ces décès. Des accidents routiers énigmatiques, des asphyxies au gaz, des incendies dévastateurs, des suicides désespérés, des noyades en mer dans l’espoir d’une émigration vers l’Europe, et des décès tragiques dans les cieux à bord d’avions nationaux. La liste s’allonge, et avec elle, l’incompréhension et le désarroi s’installent dans l’esprit du citoyen ordinaire.
Tout cela laisse présager une société en proie au chaos, en quête de réponses à des questions persistantes, au sein d’un système politique où la parole du peuple est bâillonnée, où la quête de justice semble de plus en plus illusoire. En effet, l’appareil gouvernemental semble plus enclin à maintenir un statu quo honteux, plutôt qu’à œuvrer pour le bien-être et la dignité de la population.
C’est ainsi que l’Algérie, une nation qui aurait pu être une source d’inspiration pour les générations futures, se trouve aujourd’hui plongée dans un abîme de désespoir. Les aspirations nobles sont étouffées par un régime insensible, laissant derrière lui une traînée de souffrances, d’humiliations et de désastres. Dans l’ombre de ce malaise, la quête incessante de dignité demeure, perdue dans un labyrinthe politique où les hommes et les femmes aspirent à un avenir dépourvu de l’ombre de la dictature militaire qui plane sur eux.