Dans les ténèbres étouffantes de cette période cauchemardesque, un président émérite, Abdelmadjid Tebboune, semble avoir tissé un empire de tromperies qui dépasse l’entendement. Telle une tragédie shakespearienne contemporaine, Tebboune, dépassant le seuil des septante ans, persiste dans un mensonge endémique, manipulant l’histoire, déformant la réalité, et offrant des promesses aussi creuses que délétères.
À la manière d’un despote des temps modernes, Tebboune, monté au pouvoir à travers des manœuvres opaques, est entouré d’une coterie vorace qui semble se délecter des richesses nationales, laissant le citoyen dépouillé de ses droits fondamentaux, abandonné à une existence dénuée de dignité et de volonté propre.
Le récit du président, une saga de chiffres extravagants, prétend une récupération phénoménale de fonds détournés, des revenus astronomiques tirés de l’exportation de gaz et de pétrole, faisant de l’Algérie une terre d’abondance inexplicable. Cependant, le contraste entre ces affirmations grandiloquentes et la réalité du quotidien, teintée de misère, de privations et d’injustice, crée une fracture déchirante.
Au sein de ce drame national, le peuple, jadis souverain, se trouve ensorcelé par les contes fallacieux de Tebboune. Les cris en l’honneur du président, un refrain macabre de « Vive Tebboune », résonnent dans une nation où la fierté et la virilité semblent avoir été dérobées, laissant un citoyen désillusionné, croyant aux chimères propagées par un président qui joue le rôle du charlatan moderne.
Les manifestations, ultime sursaut d’une population opprimée, tentent de rompre les chaînes de l’illusion. Un dialogue civique, fragile mais audacieux, émerge comme une lueur d’espoir au milieu de ce cauchemar. Pourtant, dans cette tragédie moderne, la quête d’une issue, d’un salut, semble être un défi insurmontable dans une réalité toujours plus poignante et sombre.