Au rythme lancinant de « Que la miséricorde soit sur Bouteflika », l’Algérie se trouve plongée dans un océan de souvenirs, remontant le fil du temps avec une émotion teintée de regret. Ce refrain évoque une époque révolue, mais portée par une aura de stabilité politique qui semble s’éloigner inexorablement dans le rétroviseur de l’histoire.
Sous le règne de Bouteflika, l’Algérie était un théâtre complexe de réalités subtiles et d’enjeux profonds. Si cette période était façonnée par une façade de stabilité politique, elle était également marquée par des plaies béantes, telles que des inégalités sociales grandissantes et une corruption enracinée. Derrière l’image de la quiétude apparente, des fractures silencieuses sapent lentement les fondements nationaux.
Le chant actuel de « Que la miséricorde soit sur Bouteflika » ne se résume pas à une simple mélodie nostalgique, mais il révèle un désir profond de revenir à une époque où, malgré ses imperfections, l’Algérie semblait trouver un équilibre précaire. Cependant, il est essentiel de démystifier cette vision idéalisée et de confronter les réalités plus nuancées de cette période révolue.
Dans cette quête nostalgique, l’Algérie contemporaine se trouve face à des défis urgents et pressants. Le murmure de « Que la miséricorde soit sur Bouteflika » doit être interprété comme une tentative de retrouver des repères et une stabilité dans un présent marqué par l’incertitude et la complexité.
Ce voyage dans le passé soulève des questions cruciales sur l’identité nationale et l’avenir de l’Algérie. Il s’agit non seulement de se remémorer, mais aussi de s’interroger sur la manière dont le pays peut apprendre du passé pour construire un avenir plus prometteur. Le regret pour le temps de Bouteflika devient ainsi une porte ouverte à la réflexion et à la recherche de solutions concrètes pour répondre aux aspirations légitimes de la population algérienne.
Hier, beaucoup ont partagé une vidéo d’un homme se frayant un chemin à travers la foule autour de Nasser Bouteflika lors des funérailles d’un proche de la famille Bouteflika. Il a embrassé sa main au milieu des cris de certains présents disant » Que la miséricorde soit sur Bouteflika « , suscitant l’étonnement de nombreux opposants et partisans des généraux, se demandant tous sur le débat suscité par l’apparition du frère de Bouteflika, qui lui ressemble beaucoup.
Alors que les généraux et leur chien Tebboune submergent le pays, il est devenu évident que l’État est incapable d’améliorer l’éducation de 8 millions d’élèves et n’a pas résolu d’autres problèmes en plus de l’éducation. Même lorsque les recettes de l’État ont atteint 50 milliards de dollars grâce au gaz et au pétrole, elle n’a rien pu faire. Les conditions actuelles exigent que le salaire minimum du citoyen soit de 500 dollars pour pouvoir vivre normalement, mais les généraux ne donnent que 120 dollars, malgré l’inflation qui cause des problèmes de prix et affecte les salaires. Les généraux sont confrontés à des défis, notamment la nécessité de créer un quart de million d’emplois chaque année, ce qui est presque impossible compte tenu de la fuite des investisseurs en raison de la cupidité des généraux et de leur trafic de devises étrangères à l’étranger. Pour cette raison, toutes les données indiquent une seule conclusion : l’Algérie est en voie de faillite, ce qui fait que les gens pleurent Bouteflika.