Comment la politique des généraux visant à affamer et appauvrir la population a-t-elle conduit l’Algérie à s’enfoncer dans le marécage de la criminalité ?

Lorsque la pauvreté et l’ignorance sont institutionnalisées et planifiées à travers des décennies, ciblant ainsi une classe sociale spécifique, cela ne peut être ni innocent, ni aléatoire, ni naturel ; cela peut être le résultat d’une stratégie politique. Cette image est courante dans tous les gouvernements français autoritaires qui ont régné sur l’Algérie, où la discrimination entre les citoyens, les régions et les classes sociales était pratiquée. Cette politique était courante pendant la période coloniale et a été réactivée par les généraux français illégitimes pour créer une société pauvre et ignorante, plongée dans la débauche et jouissant de la criminalité…
Un rapport officiel publié par la police nationale a révélé une augmentation alarmante du taux de criminalité dans le pays, enregistrant une hausse de 35 % par rapport à l’année précédente, notamment dans la capitale et les principales villes, malgré les efforts renforcés des forces de sécurité et l’augmentation des budgets qui leur sont alloués pour leur équipement. L’inspecteur général à la DGSN, Hadj Said Arezki, a confirmé lors d’une conférence de presse que les données indiquent une augmentation du taux de criminalité au cours de l’année écoulée, 2023, par rapport à l’année précédente, 2022, de 35 %. Ce taux est élevé par rapport aux années précédentes, car il n’avait augmenté que de 17 % en 2021 par rapport à 2020. Le nombre total de crimes et d’affaires traités par la police s’est élevé à 496 000, impliquant plus de 474 000 personnes, avec 401 000 victimes. Le rapport mentionne également que le nombre d’affaires liées à la drogue traitées l’année dernière, en 2023, s’est élevé à environ 100 000, entraînant l’arrestation de 120 000 personnes impliquées dans le trafic et le commerce de drogues de toutes sortes, notamment de stupéfiants, dont plus de 75 millions de comprimés ont été saisis lors de diverses opérations dans les États. En ce qui concerne les crimes de vol de magasins de produits de consommation courante au cours de la dernière année, le rapport révèle que le nombre de magasins volés s’élevait à 2 535, impliquant 1 605 personnes. La police a réussi à récupérer 3 251 articles volés, notamment des tonnes de blé, de lentilles et de pommes de terre, ainsi que des sacs de lait d’une capacité de 100 litres, et une importante quantité de bouteilles d’eau minérale et de boissons gazeuses locales.