Sublime ironie ! À chaque fois que nos voisins des nations arabes voisines, tels que l’Égypte, la Tunisie, le Maroc et les Émirats, nous gratifient de leurs adorables diatribes, nous accusant des pires turpitudes et salissant l’honneur de nos femmes et hommes, le destin nous renvoie cette comédie tragique. Une fascination étrange s’est emparée de nous, une fascination que même les sombres acteurs de cette nation n’avaient jamais exhibée auparavant. Et comment pourrait-il en être autrement, alors qu’en Algérie, un époux se plaît à conduire son épouse dans sa luxueuse voiture jusqu’au night-club, où elle peut se déhancher, se compromettre et s’adonner à l’adultère avec des clients étrangers, pendant qu’il l’attend sagement dans son véhicule, prêt à la recueillir une fois qu’elle aura terminé son « travail honorable », la présentant ensuite à lui avec ses immondices, aux côtés d’un homme étranger, dans toute sa crasse dégoûtante, osant lui demander effrontément : « Comment s’est déroulée ta nuit de labeur, ma chère épouse ? J’espère que tu as su satisfaire nos clients afin que nous puissions récolter des gains supplémentaires. »
Cependant, ce spectacle grotesque ne s’arrête pas là. Nous assistons à la triste déchéance d’un mari accro aux drogues et aux jeux, un individu sans emploi ni vocation autre que de dilapider de l’argent dans ses caprices et ses dépendances, ignorant totalement que sa femme pourvoie financièrement ou d’où provient cet argent, négligeant même ses propres enfants. Dans une même famille, une mosaïque de gènes se forme : un père algérien et une mère algérienne, mais les enfants héritent de gènes différents. L’aîné affiche des traits du Levant, évoquant la Syrie et le Liban, tandis que la fille moyenne arbore des caractéristiques africaines, avec une peau noire. Quant au cadet, ses yeux étroits et sa peau jaune rappellent les Chinois nombreux dans notre pays. Le père, quant à lui, se fiche de la provenance de l’argent ou de l’origine de ses enfants, tant qu’il reçoit sa part chaque nuit et n’est pas en reste en matière de drogues. Satisfait de sa femme « combattante », il est pleinement comblé.
Mais ce n’est là qu’un aperçu de l’aberration. D’autres femmes en Algérie semblent se complaire dans la trahison, une trahison dictée par leur seul désir sexuel et leur libido débridée, invoquant inlassablement l’absence de virilité chez leur mari. Certaines vont jusqu’à prétendre que leur époux est homosexuel, ne les touchant jamais, mais invitant plutôt ses amis à partager leurs nuits pour s’adonner à des déviances sexuelles. Pendant ce temps, elle se démène pour les servir, leur offrant boissons et nourriture. Elle prétend agir ainsi pour ne pas être stigmatisée comme divorcée par le voisinage, évitant ainsi de se faire exposer comme une traîtresse. Elle laisse donc son mari s’épanouir avec des homosexuels comme lui, cherchant sa propre satisfaction auprès d’étrangers, qu’elle préfère à ses compatriotes en raison de leur prétendue supériorité en termes de virilité et de masculinité. Une farce grotesque qui révèle l’abîme moral dans lequel cette société semble plongée.