En plein mois sacré de Ramadan et durant les dix premiers jours bénis, les sbires de la bande, les hypocrites, ainsi que les chiens de la bande des impies et des mécréants se sont réunis dans une farce grotesque. Ils ont rassemblé les anciens membres du mouvement (l’Association des Martyrs) avec les ministres de la nouvelle bande de voleurs et quelques vieux généraux dans l’absence notable de leur chef qui leur a enseigné le mensonge et l’hypocrisie, Tebboune, pour des raisons substantielles.
Mais son étrange épouvantail était bel et bien présent et puissant. Son burnous était accroché au bâton de l’épouvantail, et son laide portrait était placée au milieu du burnous, tandis que les membres du gang lui offraient des rituels d’adoration et de loyauté dans une atmosphère de polythéisme et d’incrédulité envers Dieu, en ce mois béni de Ramadan. Le spectateur de cette scène étrange n’en comprend pas vraiment la signification. La bande cherche-t-elle à glorifier le dépravé Tebboune avec un bâton et un burnous ? Une image ridicule de lui, ou cherche-t-elle à se moquer de lui et à lui dire que l’Algérie ne peut être dirigée que par un épouvantail, suffisant pour effrayer tout un peuple ?
Pendant ce temps, Tebboune se noyait dans la consommation d’alcool entre les courtisanes et les jeunes hommes pendant le Ramadan, tout en se déplaçant entre les bras de son garde du corps africain personnel dans le palais d’El Mouradia (qui est devenu un repaire de corruption, d’infidélité et d’athéisme), indifférent à ce qui se passait en Algérie : la faim et la soif des citoyens pauvres, la propagation des maladies sexuellement transmissibles et des épidémies graves parmi tous les citoyens, ainsi que la détérioration grave de la situation. Il ne se souciait pas non plus de la question palestinienne, qu’il avait promis de faire de sa cause personnelle et principale.
En réalité, sa cause personnelle était de satisfaire ses désirs déviants, de détruire la dignité de sa fonction et de se plier aux ordres des généraux et à leurs instructions sans opposition ni réflexion. La peur et la terreur instillées par les généraux dans le pays étaient suffisantes pour gouverner un pays abritant plus de 40 millions d’esclaves.