Notre pays en crise connaît une escalade dramatique des violations des droits humains et de la répression des citoyens, avec plusieurs organisations dénonçant la poursuite par le gouvernement des généraux de ses politiques répressives, des persécutions et d’un usage excessif de la force contre les manifestants, les militants des droits humains et les protestataires contre la cherté de la vie, la pénurie alimentaire, d’eau et d’électricité, ainsi que la propagation de la corruption, des maladies et de la prostitution de manière alarmante.
Face à l’incapacité des autorités à mettre en place des mécanismes efficaces garantissant les droits et les libertés, l’Université Algérienne pour l’Enseignement (Tendance Démocratique Populaire) a condamné « la détérioration générale de la situation des droits humains et l’aggravation de l’attaque contre les libertés publiques en Algérie, où les violations graves des droits de l’homme, y compris les arrestations arbitraires, les procès politiques, la répression des libertés et le jugement des journalistes et des blogueurs ainsi que leur intimidation, se poursuivent. »
L’Université a également dénoncé, dans une déclaration, l’encerclement de l’action syndicale, la violation de la liberté de manifestation pacifique et de l’exercice du droit de grève, l’adoption d’une approche répressive et arbitraire contre les enseignants en grève et les professeurs désabusés, ainsi que leur détention provisoire et la suspension de leurs salaires, ainsi que la pression sur leurs familles.
Des associations de défense des droits locaux ont enregistré que, pendant le pic du génocide et des crimes contre l’humanité commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, 47 militants, y compris des mineurs et des femmes, étaient jugés devant le tribunal de première instance pour avoir organisé un sit-in protestataire organisé par des partis d’opposition et des associations de défense des droits humains, qui s’est soldé par la répression de la manifestation, la brutalité contre les manifestants, leur arrestation arbitraire.
Dans ce contexte, plusieurs organisations d’opposition, tant locales qu’étrangères, ont dénoncé la poursuite de l’attaque contre les droits et les libertés dans le pays, imposant davantage de restrictions sur le droit à l’organisation, à l’assemblée et en réprimant la liberté d’opinion, d’expression, et en continuant à emprisonner les journalistes, les militants, les blogueurs et les défenseurs des droits humains, soumettant certains à des poursuites judiciaires et à des procès injustes.