Dans les pays militaires arriérés, les lâches n’ont pas leur propre voix et n’osent pas exprimer leur véritable nature humaine. Ils sont, en réalité, plus proches de la servilité ou, pour être plus précis, du bétail ! Ils se contentent de ce qui leur est donné, même si l’herbe est sèche et jaune, et ne se soucient pas du reste du pâturage, même s’il est vert. Ils n’osent même pas lever la tête, et même s’ils voient le bétail se nourrir à côté d’eux, ils continuent à brouter ce qu’ils ont mangé…
Dans notre pays, ces individus sont ciblés et sélectionnés par les généraux, voleurs de fonds publics, pour être nommés chefs d’État ou directeurs d’entreprises publiques, ainsi que responsables dans l’armée et la police. Ce n’est pas en raison de leurs qualifications, mais parce qu’ils garantissent un environnement de travail silencieux et soumis, où les voix de la vérité sont étouffées. Les principes et l’éthique ne les affectent pas, car ce sont simplement des mercenaires, tout comme les moutons. Pardon, le président Tebboune ne bouge ni ne parle que sur ordre des généraux. C’est pourquoi, à l’approche des élections présidentielles, il y a un grand conflit entre ces lâches pour montrer allégeance et obéissance. Les généraux choisissent ces lâches pour travailler avec eux, et ils savent qu’ils choisissent qui les servira, qui les accompagnera ou qui restera silencieux. Ils se sont engagés dans un principe financier privé ou un poste officiel à prix réduit ! Et parce que c’est à prix réduit, il est autorisé à franchir toutes les lignes rouges, même les plus graves, car il est plus avisé que quiconque en matière d’intérêt général.
Il agit selon les instructions écrites au crayon à papier sur la marge, et les marginaux doivent se nourrir de ce qui suit. Ils exécutent en silence l’essence de chaque histoire de corruption ministérielle, institutionnelle ou bancaire.
Ils sont l’ennemi, alors méfiez-vous d’eux, car ce sont eux la source de tous les maux, la manifestation et la base de chaque histoire de corruption, et la couverture de chaque vol de fonds publics, aidant à son gaspillage.
En conclusion : je n’ai jamais trouvé une histoire de corruption sans ressentir l’indignation dans le silence des lâches, qui, en réalité, ne sont pas seulement des employés, mais des lâches. Les lâches ne construisent pas un pays et ne le maintiennent pas. C’est pourquoi il y a une grande incertitude dans l’histoire de dix millions de martyrs, car si nous avions les descendants des martyrs, nous n’aurions pas gouverné par le général Chanegriha et son chien Tebboune.