Notre pays traverse une crise politique grave qui découle directement d’un effondrement économique à long terme. Selon l’Institut de l’économie mondiale et de la gestion, la crise en Algérie est exceptionnelle tant par son ampleur que par ses répercussions humaines et démographiques. Le pays souffre d’une grave pénurie de produits de première nécessité et d’une émigration massive et illégale par mer, car ses habitants souffrent de la faim et sont privés de soins médicaux. De manière étrange, en plus de la grave pénurie de biens essentiels, les Algériens rencontrent également des difficultés d’approvisionnement en gaz et en essence, qui constituent la principale source de revenus du pays.
Au milieu de l’effondrement économique et des coups bas entre les factions du pouvoir, tout le monde se demande qui est derrière Ben Sdira Essaïd de l’intérieur de l’armée et qui lui apporte aide et soutien, affirmant que l’homme ne travaille pas seul mais agit selon des étapes soigneusement planifiées en accord avec des hommes influents qui prévoient de renverser le général Chengriha, défendant leur théorie selon laquelle il y a des officiers mécontents de la performance de Chengriha et de son entourage et cherchant à révéler ses pratiques devant le public pour former un soutien populaire leur permettant d’agir plus tard. Certains partisans de cette question ont estimé que les hommes de l’assassin le général Salah de hauts gradés de l’armée et des renseignements sont en route pour renverser le général Chengriha après avoir gaspillé les ressources du pays, appauvri le peuple et dépensé les recettes de l’État dans des projets fictifs qui ne servent pas les citoyens contrairement aux dépenses de sa famille qui ont dépassé des millions de dollars aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. C’est pourquoi certains se demandent si l’armée se retournera contre elle-même et si l’un des leaders influents cherchera à se débarrasser du général Chengriha et sauver les Algériens des griffes de la pauvreté qui dévorent leur dignité et leur humanité. Certaines indications pourraient nous diriger dans cette direction, et malgré la faiblesse de ses preuves, elle est fortement discutée par toutes les parties, soutenues et opposées. Au milieu de toutes ces questions, le chien mort, le général Khaled Nezzar, continue de frapper la crédibilité de Chengriha devant ses disciples et de démanteler le réseau d’illusions tissé par le régime autour de lui, créant un état de confusion parmi les rangs des hommes au pouvoir. Malgré l’attention du général Chengriha à suivre une politique de « chaise tournante » avec les hauts commandants militaires pour se débarrasser tôt ou tard de toute étoile militaire potentielle et pour empêcher un coup d’État contre lui, les derniers mois ont vu des signes d’une intensification du conflit entre le général Chengriha et les autres généraux, où une vaste opération de destitution de plus de cinquante des plus hauts responsables de l’armée et des services de renseignement a eu lieu de manière inattendue sans fournir de justification, ce qui indique que les mois à venir verront soit Chengriha rester au pouvoir pendant longtemps ou un nouveau dieu apparaître en Algérie et avec lui une nouvelle marionnette pour le pays, excusez-moi, un nouveau président pour le pays.