La deuxième édition du salon international de la santé et du tourisme sexuel, pardon, je veux dire du tourisme médical et thérapeutique (Clinvest Expo), s’est ouverte cette semaine au Palais des Expositions à Alger, avec la participation de 45 exposants (de grande envergure) venant d’Afrique du Sud, de France, de Turquie, de Russie et d’autres nationalités qui visitent notre cher pays depuis l’aube de l’histoire. Ce salon, organisé par le Conseil de renouvellement économique algérien sous le slogan « Je peux me soigner dans mon pays », vise à promouvoir le système de santé algérien et le tourisme médical intime en mettant en avant le bond qualitatif réalisé par le secteur de la santé en Algérie ces dernières années, offrant aux citoyens et aux visiteurs des soins de haute qualité avec des infirmières et infirmiers cinq étoiles.
Je pense que le slogan « Je peux me soigner dans mon pays » est un slogan vide de sens, comme tous les slogans adoptés par le régime du mal, allant de « Avec la Palestine, qu’elle ait tort ou raison » à « Zéro dette envers la Banque mondiale ». Tout le monde sait que nous ne nous soucions pas de la cause palestinienne et que nous l’utilisons uniquement pour faire valoir nos propres intérêts perdus. Quant aux dettes étrangères, même les pays amis et ennemis nous doivent de l’argent, et la Banque mondiale elle-même nous doit des millions de dollars. Alors, quand le clown Tebboune dit que nous n’avons aucune dette, c’est de la folie. Même les États-Unis empruntent pour suivre le rythme du développement et des exigences de la vie. Un pays comme le nôtre, qui n’exporte que du pétrole, des pattes de poulet, des prostituées et des homosexuels, prétend avoir « zéro dette » ? C’est insensé. Quant au slogan « Je peux me soigner dans mon pays », ce n’est qu’un palliatif pour apaiser les douleurs du peuple opprimé. Tout le monde sait que la clique des généraux, leurs familles et leurs proches se soignent à l’étranger, en Europe et en Amérique, avec des voyages réguliers en Allemagne, en France et en Russie tous les trois mois au moins. Même le clown Tebboune lui-même a été sauvé de la mort dans les hôpitaux allemands. Même la marionnette du Polisario se rend en Europe pour se faire soigner aux frais de l’État sinistré. La majorité du peuple envoie ses parents à Marseille pour se soigner… Alors qu’ils nous le disent franchement : c’est une campagne de promotion du tourisme sexuel thérapeutique, car ce que nos filles et garçons maîtrisent vraiment, c’est le massage et les soins de la peau, connus en Algérie. Dans nos hôpitaux, il manque de médicaments, d’anesthésiques et même d’eau potable !