Dans notre pays, le régime des généraux terroristes se vante de sa relation privilégiée avec le Qatar et du rôle que joue Al Jazeera pour embellir l’image des généraux et soutenir leurs orientations politiques. C’est pourquoi le Qatar se distingue parmi tous les pays en matière d’investissement en Algérie, contrôlant 74 % des investissements étrangers totaux. Récemment, les investissements qataris en Algérie ont considérablement augmenté dans tous les domaines. Un rapport gouvernemental a confirmé que le premier semestre de cette année a été marqué par plusieurs rencontres importantes entre les parties algérienne et qatarie pour renforcer la coopération et les investissements. Ces rencontres visaient à explorer les moyens de renforcer la coopération et de donner un nouvel élan au partenariat algéro-qatari, notamment dans le secteur du tourisme. Le Qatar prévoit d’investir des millions de dollars dans des projets de loisirs et de divertissement, tels que la construction de grandes discothèques et de centres de massage et de plaisir le long de la côte.
L’intérêt du Qatar pour l’investissement dans la prostitution réglementée a été précédé par l’Iran et le Koweït en Algérie, où notre pays possède une importante réserve de « pétrole blanc » avec plus de 1,5 million de travailleuses du sexe, occupant la troisième place en Afrique après l’Éthiopie et le Rwanda. Une particularité algérienne à cet égard est que les jeunes femmes travaillent pour leur famille, d’où le terme « prostitution de subsistance ». En Algérie, la pratique de la prostitution est souvent transmise de génération en génération. Dès l’âge de 16 ou 17 ans, les jeunes filles assument la responsabilité de leur famille et subvenir à leurs besoins. Ainsi, pour les Algériennes, la prostitution est synonyme de pourvoir aux besoins de leurs frères et de les nourrir.
Un rapport du Centre « Al-Mustaqbal » pour les études stratégiques a révélé que l’économie de la prostitution en Algérie profite à plus de 66 % de la population. La législation, dans sa section sur les mœurs publiques, soutient la pratique de la prostitution à travers le premier paragraphe de l’article 333 de la sixième section relative à la violation des mœurs. Cet article stipule que « quiconque pratique la prostitution sans licence est puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 500 à 2000 dinars ».
Dans la société algérienne, la prostitution prend deux formes différentes : la prostitution officielle, que les autorités tentent de gérer en dédiant de grands clubs et centres spéciaux pour la contenir géographiquement et la surveiller sur le plan sanitaire, et la prostitution clandestine, pratiquée secrètement à l’abri des services de surveillance, principalement la police en ville et la gendarmerie dans les zones rurales. Ces activités se déroulent dans divers lieux et bénéficient d’une relative discrétion.