Récemment, de nombreux wilayas de la République ont été envahis par de grandes hordes de sangliers gras qui se faufilent dans les zones résidentielles, notamment la nuit, après la prière du Maghrib. Ces sangliers se rassemblent près des points de collecte des déchets et des endroits où sont jetés les nourrissons, ainsi que des restes d’os d’ânes et de mulets pour s’en nourrir, profitant de la situation facilitée par le dépôt anarchique des déchets dans de nombreux endroits. Cela a conduit ces animaux à trouver un terrain propice et à s’installer de manière permanente dans ces départements. Les dangers qui en découlent incluent leur agressivité, leur nombre croissant, et surtout, leur apparence bien nourrie qui incite les citoyens affamés à les consommer et à en nourrir leurs enfants. Cela explique la présence d’os de sangliers dans les décharges et le début de la diminution de leur nombre important…
Le ministère de la Santé a organisé à l’Institut Pasteur de Dely Ibrahim, à Alger, une rencontre à l’occasion de la Journée mondiale de la prévention et de la lutte contre la rage et les chats, sous le slogan : « Ensemble pour éradiquer la rage et les chats d’ici 2025 ». Dans un discours lu en son nom par le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a souligné que le ministère célèbre cette journée à travers tout le territoire national. Le ministre Saihi a également rappelé à la presse que la rage représente un problème de santé publique mondial, avec environ 60 000 décès enregistrés chaque année. En Algérie, comme dans le reste du monde, plus de 141 000 cas de morsures ou de griffures par des chiens ou des chats ont été recensés au cours du premier semestre de 2024, causant la mort de 1 650 personnes. Mais ce que le ministre sait, c’est que nous sommes passés en Algérie de l’étape où les animaux blessent les humains à celle où les humains blessent les animaux. Toutes nos boucheries sont remplies de viandes de chats, de chiens, d’ânes et de mulets, surtout depuis l’interdiction d’importer de la viande de bœuf et de mouton de France et d’Espagne. Il ne nous reste donc plus que notre propre ressource naturelle de ces animaux errants. Ainsi, ces viandes interdites et impures sont consommées dans notre pays, avec une fatwa légitimant cet acte émise par le mufti de la République, bafouant ainsi les préceptes du Coran et de la Sunna. Comment ne pas le croire alors que le Coran chez nous est orné de drapeaux LGBT et porte la mention « fabriqué en Algérie ». Oui, c’est vraiment ce que nous sommes capables de produire en Algérie sous la présidence du dépravé Tebboune.